Voila, c'est parti, après le Japon/Vietnam en 2010, les Parcs Nationaux Américain en 2011, j’entame mon voyage 2012 en Nouvelle Zélande.

Celui là, je l’avais rêvé, mais je n’étais pas trop sure d’y arriver, car après mon opération de prothèse de hanche l’année dernière, j’ai été opéré d’une saloperie de maladie, il y a seulement 2 mois, ainsi certains d’entre vous diront que je prends des risques de partir si loin faire de la marche (trekking), alors que je suis a peine rétabli . Vu mes récurrents problèmes de santé, c’était peut être la dernière chance de visiter ce pays que j’avais déjà dans mon viseur depuis le court passage a Auckland lors de mon tour du monde en 2008.

J’ai dit au revoir a la Haute Savoie avec un temps printanier la semaine dernière, pour rejoindre Paris ou règne un froid Sibérien, depuis quelques jours, c’est du -5 en permanence. D’un autre coté, ma petite voisine de Veigy m’a dit par téléphone que pour eux, c’était du -8, mais qu’avec la bise c’était un ressenti de -15, brrr….et dire que je vais rattraper une trentaine de degrés de plus très bientôt dans l’été Austral.

Mais revenons a nos moutons, j’étais loin de m’attendre a ce qui allait arriver dans la suite de ce voyage. Le premier avion entre Paris et Dubaï n’a pas eu de problème, nous arrivons vers 6H30 heure locale. La 2ème partie du parcours entre Dubaï et Auckland (19H avec un stop a Sydney) devait se faire sur un Airbus A380 d’Emirates, je me faisais un plaisir de voler sur le dernier fleuron de l’aviation Française .

Que nenni, alors que nous étions montés et assis dans l’A380, au bout d’une heure d’attente, le commandant de bord nous annonce un gros problème sur l’appareil, impossible de réparer, nous devons tous redescendre (500 personnes), prendre un autre A380 qui arrivera du Japon, le décollage étant reporté a 15H30, soit déjà 5 heures de retard sur l’itinéraire prévu, et je n’ai toujours pas dormi.

On est finalement arrivé a Auckland airport ou nous attendait le contrôle des douanes et leur devise favorite « y’a pas le feu au lac », ce qui rajoute 1H30 de plus dans les gencives. J’avais fait la bêtise de ne pas nettoyer mes chaussures de marche, ils me l’ont fait payer cash. Pour enlever un peu de terre sous les semelles, j’ai été mis au piquet, ce qui fait que je suis sorti le dernier de la douane. Le guide du voyage m’attendait impatiemment avec une pancarte a mon nom et pensait m’avoir loupé.

Si je résume, parti samedi soir de Paris, arrivé lundi soir a Auckland, soit 37 heures de voyage, record battu !! Inutile de vous dire qu’après un diner au restaurant et une courte visite de la ville, il était temps de se glisser sous les draps, pas besoin de berceuses.