Le 23/09/12

Des baleines du Saint Laurent aux élans de la forêt boréale, la magie du au Québec opère de tout son charme ! Quant aux Canadiens, anglophones ou francophones, ils restent toujours aussi chaleureux . Une chose est sûre... Un voyage au Canada ne laisse pas indifférent.

C'est le programme accrocheur qui m’attend durant ce voyage au Québec, toujours avec l’organisation Allibert, spécialiste du trekking, après la Nouvelle Zélande en Hiver, voici l’Automne au Canada.

On est rendu (arrivé) à Montréal à 16h après un vol de 7 heures sans histoire, ça se complique a la douane, un millier de personnes arrivent en même temps !! Sur la fiche de contrôle j’indique que je n’ai pas de viande Française, et que je respecte la limitation de 1,5 litre d’alcool. En réalité, j’ai 4 bouteilles de vin et de mirabelle dans ma valise que je dois livrer à des amis de mes amis. Le douanier vachement sympa ferme les yeux et je passe sans encombre.

Le rassemblement du groupe de 8 personnes se fait petit à petit, on est accueilli avec le sourire avec un bon accent Québécois. Ce n’est que vers 18h que l’on débarque à l’hôtel situé dans le quartier Latin très animé . Bien qu’ayant mangé 2 fois dans l’avion, nous trouvons une Brasserie dans une petite rue pour remettre le couvert, il est 2h du mat en France !! On en profite pour faire les présentations, ça vient de partout, Marseille, Grenoble, Gap, Angers, des Yvelines et même de Paris 20^ème, tiens là où je suis né à Ménilmontant.

Notre guide Québécoise s’appelle Mireille, elle nous demande ce que l’on attend de ce voyage ? En gros on vient tous pour voir les couleurs de l’été Indien, mais aussi pour les animaux comme les baleines, les ours ou les caribous.

Bien que couché à 23h locale, je ne peux aller au-delà de 4h du mat, impossible de dormir plus longtemps, occasion idéale pour commencer à écrire ce blog, dans lequel je vais essayer de glisser quelques expressions typiques du Québec.

Le 24/09/12

Départ 9h de notre hôtel à Montréal en direction de Québec. Nous avons 4 heures de route pour atteindre Baie St Paul, une petite ville d’art et de patrimoine . C’est Mireille qui chauffe (conduit) la voiture, tout le monde roupille un peu, le décalage horaire n’est pas encore digéré. Comme nous sommes 10, nous disposons d’une remorque pour stocker les valises, les sacs et la nourriture. Le temps est beau et la route agréable, notre guide conduit prudemment dans un silence seulement perturbé par un CD de musique traditionnelle Canadienne. Mireille n’a qu’une idée en tête, nous faire partager les beautés de son pays, elle veut voir sur notre visage notre surprise sur les différents sites que l’on va visiter. C’est très agréable de sentir son envie de partager cette aventure.

Nous stoppons pour le pique-nique au Parc de la chute Montmorency, qui se situe à quelques minutes de la Capitale Québec. Une puissante chute d’eau de 83 mètres de haut, soit 30 mètres de plus que les chutes du Niagara. Par un escalier panoramique, les points de vue se font plus étonnants les uns que les autres. Au retour de la visite de cette chute impressionnante, Mireille notre guide avait préparé une belle table sur l’aire de pique-nique avec toutes sortes de légumes crus accompagnés d’une sauce locale, des pâtés de campagne, galettes de pain et fromage . Cela sera peut-être le seul jour où nous n’aurons pas à préparer nos sandwichs nous-même.

Nous arrivons vers 16h à Baie St Paul dans un espace composé de petits chalets, chaque chalet dispose de 2 chambres, les 4 hommes et les 4 femmes sont répartis en fonction, pas de mélange. Avant le diner, nous allons faire un tour en ville, c’est-à-dire une petite ballade de 2h jusqu’à la Marina avec le fleuve Saint Laurent en face de nous au coucher du soleil.

Pour finir la journée, Mireille nous emmène une nouvelle fois dans un restaurant brasserie. En fin de repas, le petit jeu consiste à trouver le métier de chacun, ce qui fut fait au bout d’une heure de questions assidues.

Si vous avez lu ce blog jusqu’à la fin, vous avez droit au proverbe Québécois du jour :

« Quand le goéland se gratte le gland, c'est qu'il va faire mauvais temps.

   Quand il se gratte le cul, c'est qu'il ne fera pas beau non plus! »