Nous quittons la Terre de Feu sans avoir vu Ushuaïa, pourquoi? et bien parce qu'il n'y a rien a voir là-bas, faire de la randonnée, non c'est déjà fait, faire du canoë, non Philippe a peur de l'eau, se promener en bateau sur les canaux qui jouxtent le Cap Horn, non c'est trop cher. Nous préférons remonter sur Santiago du Chili pour des températures plus clémentes !!

Je ne veux plus prendre le bus, heureusement il y a un aéroport a Punta Arenas, en 4 heures de vol nous retrouvons nos 30° . Il nous reste 2 jours pour vagabonder, on opte pour louer une voiture a l'aéroport de Santiago, et filer directement sur Valparaiso, un nom qui fait rêver.

Qui fait rêver? ça dépend pour qui, deuxième plus grande ville du Chili, elle tombe en décrépitude, touchée elle aussi par la construction du canal de Panama, ce n'est plus le port riche du 19ème siècle, alors appelée « La perle du Pacifique » ou le commerce maritime tournait plein pot. Nous trouvons une autre façon de s'y intéresser. L'office de Tourisme a eu l'idée de fournir une carte des sites a voir, un tour de 3 heures de marche qui permet d'apprécier les points d’intérêts sur les nombreuses collines (44 en tout) qui forment la ville.

Valparaiso est devenue la capitale des tags , chaque rue, ruelle, impasse, propose des tableaux de la vie quotidienne, avec beaucoup de couleurs, c'est tout simplement beau. En complément, une quinzaine de funiculaires vous permettent de monter et descendre sans effort de chaque point de vue . Il ne nous a manqué qu'une seule chose, le soleil. Je propose a Philippe de prendre la voiture et de monter au Nord de Valparaiso, ou se trouvent les stations balnéaires pour les habitants de Santiago.

Bien nous en a pris, nous passons rapidement a Viña del Mar, sorte de Grande Motte a la mode Chilienne. Il aurait vraiment été cucu de ne pas s’arrêter a Concón, quelques kilomètres plus loin. Nous découvrons la Gatita, un restaurant seulement fréquenté par les gens du coin , ou nous dégustons du poisson fraîchement pêché. La pause se prolonge par un expresso sur une terrasse d’où nous pouvons voir un superbe panorama, pas si concon que ça.

De Valparaiso a Santiago, sur le chemin du retour, Philippe veut passer par une cave a vins très réputée, pour acheter 2/3 bouteilles. Nous tournons en rond un bon moment, jusqu'à un coin paumé, pas même indiqué par le GPS. Rapide dégustation, achat du pinard, et hop a nous Santiago du Chili.

Notre hôtel étant près de l'aéroport, nous prenons la voiture pour nous rendre en ville, nous visons le quartier historique de la Capitale, là ou se trouve une rue très fréquentée des touristes, avec des marchés nocturnes, des bars et des restaurants . Dîner en terrasse, accompagné de musiciens qui font la manche, une température douce, et dire que dimanche on sera a Paris avec de gros pulls. Au retour, je dois dire que je ne sais pas comment Philippe a retrouvé le chemin de l’hôtel, les Chiliens visiblement, étant avares de panneaux indicateurs.

Dernière matinée avant la rentrée en France. Au programme, visite des principaux monuments de la ville, rien de bien intéressant, sinon qu'on a même pas de quoi se payer un café, plus un Pesos, alors en fouillant au fond de mes poches, je retrouve un billet de 20 euros, ça permet tout juste de régler le parking, et d'acheter a l'aéroport un petit souvenir pour mon petit fils Théo.

Si je fais le bilan de notre voyage en Patagonie, il est plus que positif, tout le programme concocté par Philippe a été respecté, pas une anicroche, un temps fabuleux, merci l'hémisphère Sud. Cette partie du monde demande vraiment a être connue, vous avez pu vous en rendre compte au travers de nos récits et photos. Si un jour vous avez l'idée d'y faire un tour, j'ai gardé pour vous les cartes de nos randonnées, croyez moi vous en aurez pour votre argent !!

Hasta la vista