Burqa or not burqa

Thursday, July 22, 2010
Langkawi, Kedah, Malaysia
Vu que nous sommes entre nous, je peux vous confier que je suis fortement intrigué par ces pauvres femmes enfermées dans leur burqa qui les font ressembler à des bornes noires mobiles.

Nous les croisons au buffet du petit déjeuner, dans le domaine, au restaurant et même au bord de la piscine et cela ne cesse de m'intriguer .

Qu'ont-elles fait de mal pour mériter pareil sort?

Pour en avoir le coeur net, rien ne vaut une petite investigation.

En usant de divers subterfuges, nous avons réussi à prendre quelques photos mais si c'est de loin. On se méfie des Ben Laden qui font office de matons pour ces condamnées à perpétuité qui n'ont commis aucun crime.

Ce matin, nous avons croisé une troupe de bornes noires au bord de la piscine des enfants.

Première surprise: elles ont le droit de s'asseoir et de regarder en direction de la mer tout en gardant à l'oeil leurs marmots.

Pendant ce temps, leurs gras époux se prélassent dans la grande piscine car c'est là que se baignent les occidentales en bikini.

La scène se prolonge quelques dizaines de minutes .

Soudain, jugeant sans doute la présence masculine trop importante aux abords de la piscine des enfants, l'un des Ben Laden pousse un bref cri en arabe.

Je me retourne, intrigué, et j'aperçois la troupe de bornes noires en train de plier bagage en direction de leur chambre où elles doivent passer le plus clair de leur temps.

Christina, fine observatrice, a remarqué que plusieurs de ces femmes rajoutent une petite touche de fantaisie à leur burqa: quelques dorures, une toute petite touche de couleur, un petit voile transparent complémentaire, etc...

J'en ai aperçu une qui avait rajouté des lunettes noires style "grosse mouche" ce qui fait qu'elle ne voyait plus rien et devait se tenir au bras de son maton pour ne pas se planter.

Cependant, tout n'est pas forcément négatif.

Quelques uns des Ben Laden (les plus friqués) ont loué des chambres à front de mer qui disposent d'une petite piscine privée à l'abri des regards, ce qui devrait permettre à leurs prisonnières de se baigner discrètement .

Une dernière réflexion perfide histoire de clôturer nos investigations.

Au vu du nombre de personnes qui logent dans une seule chambre, on se demande si les prévenants maris de ces dames ne leur réservent pas, pour dormir, la place qui leur est la plus appropriée d'après leurs traditions, à savoir la moquette.

C'est peut-être pour cela que certaines marchent un peu courbées le matin, à moins qu'il n'y ait une autre explication ...

En conclusion, je suis, on s'en serait douté, résolument hostile à la burqa.

Le minimum que l'on puisse faire pour ces pauvres femmes qui ont toutes les chances d'aller à fond de peine, c'est d'interdire la burqa dans tous les espaces publics.

Le Parlement français vient de montrer la voie à suivre.

A défaut, l'oppression de ces femmes sera totale dès qu'elles mettront le nez en-dehors de chez elle, et ce jusqu'à leur dernier souffle.

Qu'ont-elle fait pour mériter cela?

Bon, demain nous quittons Langkawi pour partir à la découverte de Kuala Lumpur, avant-dernière étape de notre voyage.

A+

JM
Other Entries

Comments

2025-02-15

Comment code: Ask author if the code is blank