Grandeur et décadence

Saturday, June 30, 2012
Bangkok, Thailand
36 heures.

C'est le temps qu'il nous aura fallu pour relier notre domicile en banlieue namuroise à l'hôtel à Bangkok .

Dans l'intervalle, nous avons découvert Lufthansa, ce qui nous change considérablement d'Emirates ou de Singapore Airlines.

Qui a dit que les allemands etaient sérieux et rigoureux?

Le voyage avait mal commencé car tous les passagers étaient mélangés dans l'avion de sorte que c'est le personnel de bord qui a dû reconstituer les familles (jamais vu cela).

J'oublie de préciser que nous sommes partis une bonne heure en retard de Bruxelles à cause d'une tempête qui sévissait à Francfort (notre escale).

Cette tempête va entraîner des dégâts collatéraux.

En effet, à cause des retards accumulés, notre avion à destination de Bangkok a pris place dans la file, attendant patiemment son tour.

Cet avion, nous l'avions attrapé de justesse au prix d'un jogging familial dans l'aéroport de Francfort .

Hélàs, lorsque la cloche de l'aéroport a sonné 23 heures, plus possible de décoller.

Pas de vol de nuit, même pas en cas de force majeure, même pour 2 minutes.

Bilan, 30 avions dont le nôtre ont dû rentrer au terminal. 

Chouette alors, c'est l'occasion de découvrir la légendaire hospitalité allemande.

On a été un peu surpris d'être laissé en rade au milieu de la nuit sans la moindre information ni infrastructure prévue pour nous accueillir.

Il nous fallait revenir à 5h du matin.

On a fini par trouver une espèce de dortoir collectif où on s'est installé tant bien que mal.

En début de matinée, nous avons enfin reçu des informations sur notre vol qui repartait à 15h (au lieu de 22h30 la veille).

Pour nous consoler, on a eu droit à un buffet convenable pour le petit déjeuner.

Bref, on a loupé notre première nuit à Bangkok grâce au savoir-faire et au souci de la clientèle de Lufthansa.

Ils auraient pu nous prévenir qu'ils avaient fusionné avec une compagnie congolaise . . .

En plus, pas d'écran personnel, mais la fatigue aidant, cela ne nous a pas pesé des masses.

L'équipage était cependant vraiment sympa et ce voyage ne fut pas un calvaire, loin de là.

On a fini par arriver le lendemain matin, avec un léger retard de 17h ... sur l'horaire prévu.

Un minibus devait nous attendre à l'aéroport et il était là, ouf!

Il y a tout-de-même une justice en ce bas-monde, pendant nos mésaventures, les allemands perdaient la demi-finale de l'Euro.

Je n'ai pas versé une larme ...

Nos vacances commencent!

A+

JM
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