Je quitte l'Ukraine, pour la Roumanie , je vais retrouver mes amis de longue date en Moldavie (région de Roumanie ).Avant je dois traverser la frontière au sud , en Bucovine. Exercice pas toujours agréable car dans les pays de l'est très peu de transports ou de correspondances traversent les frontières aisément.
 A Chernivtsi , à la gare des bus, je glane le maximum d'infos et j'évite les rabatteurs en tout genre ..L'astuce ,c'est la patience, la discrétion , partir , revenir, remuer ciel et terre pour disposer de l information la plus sérieuse. Enfin , je trouve une dame d'un certain âge , vendeuse de fleurs a la gare routière, qui me montrent du doigt le chauffeur du bus pour le village-frontière de Horbivitsi. Le chauffeur fait sa pause cigarettes entre 2 trajets et discute avec ses collègues. La patience est de rigueur. Le bus part va t il vers la direction souhaitée . Je recherche le soleil a travers les vitres du véhicule. Le soleil indique plein sud a cette heure de la journée.. le bus aussi va plein sud , ouf c est sur , c est le bon choix. Je quitte le bus a 200 m du poste frontière , je dépasse la queue des voitures sans attendre , je donne mon passeport pour le tampon frontiere, puis je fais de même en Roumanie. En tant que piéton , on gagne un temps précieux, 15 minutes pour moi, plus de 2 heures pour les voitures ukrainiennes.
Je tente le stop, j 'attends peut etre 10 minutes, et une camionnette de Lettonie me prends pour les 7 kilomètres qui me séparent de la ville de Siret en Roumanie .
 
Je décide de poursuivre en stop l'aventure, c'est mon jour de chance , une dacia s'arrête , 2 papis , à bord , direction Suceava .Le conducteur me laisse, non loin de la station des bus. Je dois changer de l'argent car j ai déja parcouru plus de 200 km sans un lei en poche , la monnaie roumaine.Cela me fait penser au jeu télévisé Pékin Express, ou les participants n''ont chacun que 1 euro par jour à depenser..
 
Un bus , un train lent, puis enfin Bacau. Je demande au responsable de la gare routiere de Bacau son téléphone . J'appelle mes amis de Tirgu ocna pour qu' ils viennent me chercher car il est 19 heures 30 et impossible de faire les derniers 60 km en transports en commun, trop tard. 
 
Le responsable , très serviable , m'invite dans son bureau exigu , il m'offre du thé et des biscuits. Une horloge marque un des murs, plus qu' une heure d'attente. Je raconte ma vie de vagabond avec le peu de souvenirs que j ai de la langue roumaine. Je mime et dessine des schémas quand mon interlocuteur ne comprends rien ...le temps passe , une télévision au coin du mur , c'est national geographic comme programme, les lions de la savane.
 
Enfin Cézar apparait , je le vois avant qu' il ne me voit . On est tous les deux , très content de se revoir , cela faisait 7 ans que je n avais remis les pieds en Roumanie !! Une demi heure plus tard , j 'arrive à la destination finale, Tirgu Ocna. L'air est frais, toujours frais , le soir ou le matin à Tirgu Ocna. Comme d'habitude, la table est dressée par mon amie Georgette,la femme de Cézar. C'est bien de revoir ses amis.

ENGLISH VERSION :
 
 I left the Ukraine for Romania, I will find my long time friends in Moldova (region of Romania).Before I need to cross the border to the South, in Bukovina. Not always pleasant exercise as in Eastern countries very few matches or transport across borders easily.Chernivtsi, in the bus station, I gather the maximum amount of information and I avoid the touts all kinds...The trick, it is patience, discretion, leave, come back, move heaven and Earth to have the best and serious information . Finally, I find a Lady of a certain age, saleswoman of flowers at the bus station, showing me with the finger,f the driver of the bus to the border village of Horbivitsi. The driver smoke his cigarettes between 2 journeys and break and discussed with his colleagues. Patience is required. The bus leaves will it towards the desired direction. I search the sunlight through the Windows of the vehicle. The Sun says the South at this time of the day. the bus also goes south, phew it's the right choice. I leave the bus 200 m from the border post, I exceed the tail of the car without waiting, I give my passport to the border buffer, then I am doing likewise in Romania. As a pedestrian, you win precious time, 15 minutes for me, over 2 hours for the Ukrainian vehicles.I try hitchhiking, wait just 10 minutes, and a van from Latvia take me 7 kilometres tfurther to the town of Siret in Romania.
I decided to continue the adventure by hitchhiking , this is my lucky day, a dacia stops, 2 old men on board, Directione Suceava.The driver let me, not far from the bus station . I have to change money because I have already traveled more than 150 miles without a lei in Pocket, the Romanian currency.This makes me think about tTV show game Pekin Express, where the participants can just spend 1 euro per day equivalence in lei ..
A bus, a slow train, then finally the tmain town Bacau. I ask the head of the bus station from Bacau his phone. I call my friends of Tirgu ocna so they come pick me up because it is 7: 30 pm and could not make the last 60 km by public transport,... too late.!!
The very helpful Manager invited me in his cramped Office, it offers me tea and cookies. A clock marks one of the walls, more than an hour wait. I tell my life of vagabond with the bit of memories that I have of the Romanian language. I mime and draw diagrams when he don't understand.. .the time passes, a television in the corner of the wall, it is national geographic , a Savannah lions program.
Cezar finally appears, I see him before he sees me. We are both very happy to meet again, it's been 7 years that I had handed down in Romania! Half an hour later, i come at the final destination, Tirgu Ocna. The air is fresh, fresh, in the evening or in the morning to Tirgu Ocna. As usual, the table is drawn up by my friend Georgette, the wife of the Cezar. It's good to see his friends .!!