Des liens puissants unissent l'homme et la nature, aux paysages familiers, aux puechs, aux sources qui gravent les pâtures, aux villages lents qui se meurent ou subsistent. 
L' AUbrac ressemble aux landes irlandaises ou écossaises mais elle est unique . Ce causse qui est frappé des 4 vents , aussi, ce jour la , un samedi de transhumance , c'est les 4 saisons. 

Le froid et un petit blizzard nous accueillent à bras le corps . Des touristes et lozériens de souche attendent patiemment que l'on sorte les vaches Aubrac , des étables . En vain , trop dangereux, le choc thermique pour ces bêtes qui n'attendent qu'a brouter l'herbe humide et fraiche . 

Mais notre sortie n'est pas annulée, loin de la, Xavier , mon hote de Marvejols et moi, attendons le groupe et son guide d'interprétation des Causses , sur la place vide du village de Nasbinals à 1 200 m de hauteur. Nous marchons sur un chemin mêlé de boues et de 15 cm de neige fraiche, et les flocons se font de plus en plus gros. Au loin une ribanbelle de parapluies , c'est notre groupe en file indienne...des aubracs nous regardent d'un air dubitatif ...un buron se pointe en mire , c'est la fin de notre randonnée, 4 km . le paysage est blanc, mais des troués de ciel bleu s'inventent ...

Il n'avait pas neigé depuis 1956 lors de la transhumance . Le calme blanc amène encore plus le poids de la vie austère , loin des villes de masse. 

 

Des pélérins en pélerine marchent avec conviction, leurs coquilles attachées au sac à dos, ils traversent le village ,imperturbables, certains s'arretent devant l'église et la place des combattants, comme nous , déjeunent en profitant d'une accalmie neigeuse.
 
 
Notre but est de tomber sur un troupeau de vaches et de le photographié, la hauteur de neige est différente suivant les coins , mais les routes sont praticables, pas les chemins. enfin , nous débusquons un troupeau , les demoiselles sont coiffées de décorations, de cocardes françaises, les clarines oscillent et scintillent, le soleil est de retour, elles font bientot arrivées aux paturages , près du lac de Born, un rond d'eau circulaire parfait ...quelques temps après , on les amène dans un enclos pour les débarasser de leurs fardeaux multicolores, c'est maintenant que l'on lache leurs veaux, les dames meuglent a tout va, beau spectacle , sans folklore. 
C'est une étrange sensation d'arpenter l'Aubrac parsemé de gros blocs rocheux , arrondis par la force du temps. un sentiment de perdition, ou l on a tout intéret de faire son plein d'essence avant de s'y aventurer !!!!

 
ENGLISH VERSION :

THE AUBRAC Plateau, its the Powerful links between man and nature, to familiar landscapes, the puechs, to wellss that engrave the pastures, to the slow villages who are dying or remain.The AUbrac resembles Ias rish or Scottish heaths but it is unique. The causse poverty-stricken the 4 seasons, also, this day too,, its a Saturday of transhumance, .
Cold and a small blizzard welcome us to arm the body. Lozerian and tourists wait patiently one way cows Aubrac, from stables. In vain, too dangerous, the thermal shock is too dangerous for the cows , waiting to eat fresh and humid grass .
But our output is not cancelled, away from Xavier, my host of Marvejols and me, expect the Group and the guide, on the empty square in the village of Nasbinals 1 200 m in height. We walk on a path of sludge and 15 cm of fresh snow, and the flakes are more and more large. Off a rqueue e of umbrellas, it's our group in single file... the aubracs cows are watching us dubiously.. .a buron points in sight, it is the end of our hike, 4 km. the landscape is white, but with holes of blue sky invent...
It had not snowed since 1956 when the transhumance. White calm brings still more the weight of austere life, away from the cities of mass.


The Pilgrim people walking with conviction, their shells attached to the backpack, they pass through the village, imperturbable, certain if stop before the Church or on the place of the 2nd war memorial death soldier , like us, take a lunch while enjoying a snowy lull.

Our goal is to come across a herd of cows to photography it , snow depth is different depending on the corners, but the off roads are passable, Finally, we duck a herd, bridesmaids are wearing decorations, French Cockade, the Sun is back, they are soon arrived in the pasture, near l the lake of Born, a round of perfect circular water .. .some time after it leads them into a pen to get rid of their multi-coloured burdens, it is now that we loose their calves, tIt s a strange feeling to survey the Aubrac strewn with large boulders, rounded by the force of the time. a sense of perdition...