L'ascension du SANCY

Friday, June 07, 2013
Chambon-sur-Lac, Auvergne, France
Le temps est au beau fixe et je tente le tour de la vallée de Chaudefour par les hauteurs et les faîtes. Je rencontre quelques groupes de retraités, randonneurs, je fais vite un aller-retour vers la cascade de la Biche et ses orgues basaltiques. Le dénivelé est faible par rapport aux Alpes.Aussi, j'arrive donc relativement et rapidement aux cimes en quittant les ultimes hêtres.

Un paysage de chaumes et de myrtilliers sans leur fruit se dévoile . Je peux maintenant analyser la suite de mon chemin, c'est à dire, une traversée sans risque des névés barrant ma route jusqu'au Sancy. L'Olympe du massif central. 1 885 m . Des nuages moutonnent de plus en plus le ciel ...

Après 2 heures, de montée au total depuis le parking, enfin je pose mes deux pieds sur le sommet , beau panorama, une table d'orientation m'aide à connaitre les différentes sommités et lacs alentours. On voit bien la station du Mont Dore et le pays de l'Artense au sud , vert et vallonné.

Je prends mon temps, profite du lieu, et comprends aussi que le temps va muté au pire.

Une pluie de grêle s'abat. Pas de chance, j'ai laissé mon pantalon imperméable à la maison ! La foudre tonne, je dois me dire de ne pas courir car cela attire encore plus la foudre. Le sentier suit une crête : pas forcément positif tout cela !

Je dois descendre le plus vite possible sans courir car cela pourrait attirer encore plus la foudre . Dilemme !

La pluie chaude et grasse est remplie de grêle ne cesse pas, loin de là.

Un orage éclate, furieux !

Des cataractes s'abattent et gonflent le tapis d'herbes touffues, le sentier se transforme en ruisseau torrent. Je patauge à l'extérieur mais aussi à l'intérieur de mes chaussures de marche , le cuir fait un bruit de splasch sourd ..
L'eau est tombée dans mes chaussettes par gravité, suivant les fibres de mon pantalon éponge..
J'arrive à l'orée d'un bois , l'orage baisse de ton ; je peux enfin courir en zigzaguant entre les mares d'eau. Je décide de suivre le chemin balisé et de ne pas tenter le diable en voulant couper au plus court. L'air ambiant est gorgé d'humidité, je condense style cocotte minute sur le haut de mon corps .


Après une heure de descente , et 9 KM , je suis heureux d'arriver à la maison de Dominique . Les serviettes de bains attendent sur les chaises de jardin , imbibées, et une paire de chaussettes est entourée de grêles. Avec toutes ces péripéties , cétait impossible de contempler la dent de la Rancune en surplomb, .....sans rancune.

English version :


The time is sunny and I try the round of the Valley of Chaudefour by the hills and ridges. I met a few groups of retirees, hikers, I quickly round-trip to the cascade de la Biche and its column of basalt. The difference is small compared to the Alpes. I get so fairly and quickly Crown leaving ultimate beech.
A landscape of culms and blueberry trees without their fruit is revealed. I can now analyze the remainder of my path, that is to say, a crossing without risk of dangerous neves barring my way until the Sancy. The Olympus of the massif central. 1 885 m. Clouds come more and more on the sky...
After 2 hours, i arrive on the peak sleepy vulcano I put my two feet
on the top, beautiful panorama, an orientation table helps me to know
the different tops and Lakes nearby . We can see the Mont Dore station and the country South, green and hilly.
I take my time, took advantage of the place, and also understand that time will mutated at worst.
A rain of hail descends. No luck, I left my waterproof trousers at home! Lightning ton, I have to tell me not to run because this attracts even more lightning. The trail follows a Ridge: not necessarily positive all this!
I have to get off as quickly as possible without running as this could attract even more lightning. Dilemma!
Hot and oily rain is filled

A storm broke out, furious!
Cataracts preying and swell the carpet of lush grass, the trail turns into stream torrent. I floundering outside but also inside my walking shoes, the leather makes a clunk splasch..The water fell into my socks by gravity, following my pants sponge fibers...I arrive at the edge of a wood, the storm drop of tone; I can finally run zigzagging between the pools of water. I decided to follow the signposted path and not to try the devil wanting to cut short . Ambient air is full of moisture, im like condensed style cocotte minute on top of my body.

After an hour of downhill, and 9 KM, I am happy to arrive home by Dominique's house . Towels are laying at the garden chairs, soaked, and a pair of socks is surrounded by spindly. With all these adventures, it was impossible to contemplate the tooth of the grudge overhanging,.. .without grudge.









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