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pierres précieuses : http://www.youtube.com/watch?v=pNJwwa9YfR0








Mon séjour sur la côte EST est bref, de retour pour une nuit, à Fianarantsoa . Délaissant aussi , les reliefs des hauts plateaux et l'humidité céleste qui s 'y cramponne.

Encore une journée de minibus, 300 km à déguster ..., peu après Ambalavao , une importante formation géologique marque symboliquement le prélude des immenses steppes désertiques qui caractérisent le sud Malgache.

Il s'agit de Varavarana ny Atsimo , la porte du Sud. Le chauffeur de taxi ne conçoit pas que je puisse faire route plus en avant sans immortaliser les lieux . il s'arrête spécialement pour moi sur le bord de la route, parfois défoncée , la RN 7 , je m'éxecute pour lui faire plaisir ..


Impossible d'ignorer par la suite la métamorphose radicale du paysage. Passé Ihosy, qui n'a pour interet que d'être le carrefour de différentes pistes , aux directions cardinales. Le relief s'aplanit brutalement , extraordinaire vision d'une interminable plaine de hautes herbes, une savane sans fauve, aux airs de Far West où surgissent çà et là palmiers et roches ...Aucun village sur notre passage depuis belle lurette...



La route n'est plus qu'un ruban d'asphalte rectiligne dont l'issue se brouille avec les ondulations de la chaleur du plateau de l'HOROMBE. Fini , la terre nourricière . Cette terre dévolue, ici, uniquement pour le pâturage des zébus appartenant à l'ethnie Bara. Pasteurs semi nomades , ils entretiennent leur réputation de voleurs en pratiquant l'extorsion du bétail comme une preuve de virilité et de bravoure des hommes avant le mariage...

Mais cette pratique ancestrale connait aujourd hui des déviances pour devenir un commerce lucratif d'après les médias locaux.






Pas une seule semaine sans l'arrestation de ces voleurs par la police ou gendarme énumérés dans la presse ..

Si ils ne se font par arrêter par les pseudos défenseurs de la loi ...c'est les villageois qui les tuent à la machette sans procès , en leur faisant un guet apen. ça rigole pas à Mada !!





La pluie commence à tomber drue . Ma première ondée depuis mon arrivée sur les terres rouges ...Il pleut tellement que les essuies glaces ne sont plus efficaces, le chauffeur doit sortir sa tête par moment ...


J'arrive à Ranohira , bled aux relents Far West . Il n'existerait pas sans l'existence du parc national de l'Isalo, le plus vieux parc établi sur l'île.


En sortant du taxi brousse, je me fais vite alpaguer par les rabatteurs d'hôtels , qui sont en même temps " plus ou moins "  des guides du parc .







Je fais fis de leur service. Je visite deux ou 3 hôtels pour me faire une idée.. ici les prix sont exhorbitants par rapport à la qualité des chambres...

Je continue mon chemin ....et m'installe chez Alice, un" bungalow resort", 20 000 ar le bungalow ,7 euros , pas cher. toilettes et douches extérieures . On me dit que c'est le seul bungalow de libre ...Vue sur l'Isalo mais avec la brume et la pluie. ..pour une fois ..



Je vais au restaurant et ouvre la porte : de nombreux touristes .. cela fait longtemps que je n' ai pas vu mes "semblables" . Je discute avec un couple , regarde la carte du resto...super mais trop sophistiqué et trop de plats déja vus et revus...je décide d'aller manger dans une gargote au village de Ranohira.. et discuter avec les malgaches ...
Mon repas est très simple , bon et copieux : du riz , du poulet et son bouillon ...je termine par des beignets de bananes achetés dans la rue, auparavant ...

Au dire des connaisseurs, l'Isalo (Ichal) est un Must ..Mais les tarifs de guidage et d'entrées sont excessifs . La surfréquentation me fait inéluctablement fuir . les musts , c'est pas toujours ce que l'on croit ...







Voir une horde de touristes se baigner au même moment dans " la piscine bleue naturelle" , un des joyaux de l'Isalo, ...m'a fait réagir ..réfléchir...Demain , je décide de visiter "à ma sauce"  l'Isalo en contournant le système vénal et ultra touristique de la partie Sud/Est du parc ....


Aussi, on voit plein de choses sur la RN 7 en allant vers le sud , mais il faut pouvoir s'arrêter pour profiter du cadre...ce qui n'est pas le cas avec un taxi brousse..On ne peut pas tout avoir ...Mais je compte bien m'aventurer dans ce parc ...

Chose faite le lendemain , on me laisse à 15 km au sud, et je fais un aller retour direction plein ouest , sur le même parcours car c'est un vrai labyrinthe, aussi il n'y a pas d'eau et pas d'ombre ...

Des palmiers et la savane égayent la vision austère des lieux , minérale et chaotique, avec tous ces rochers de toutes les formes , patinés , sculptés par les éléments naturels...







Je repars le jour d'après en taxi brousse , pas loin , le hameau de Ilakaka( ilakak) a poussé comme un champignon en 10 ans !! Suite à la découverte de gisements de saphirs , le hameau s'est mué en une ville de plus de 15 000 âmes . Ils viennent de toute l'ile pour faire fortune ...Il est dangereux de s'aventurer dans ses dédales perpendiculaires à la RN 7 . Aussi ,il est dangereux de visiter les puits ou trous au loin , une immense taupinière qui encercle Ilakaka...



Chercheurs, investisseurs, marchands, miséreux, l'endroit attire de nos jours , de moins en moins de monde car le filon est épuisé et les gisements se sont déplacés géographiquement mais le hameau-ville reste encore une plaque tournante d'achats et de ventes des pierres...





Ce qui amène commerces, trafics en tout genre et prostitutions , travail des enfants ... donc pas grand chose d'intéressant pour moi . Je continue la route avec le même véhicule , cactus et figues de barbaries puis enfin baobabs...Le voila, ce symbole de ce pays tout entier ...Ils ne sont peut être pas aussi impressionnants que ceux de Morondova...mais ils déclenchent en moi une certaine émotion . Sur les 8 espèces de baobabs , 6 n'existent qu à MADA....!!

Il me tarde d'arriver...et puis surgit la perspective bleutée du canal de Mozambique . L'horizon est parfaitement dégagé . Je me plais à y voir les signes d'autres aventures , d'autres rencontres ...Je surprend le chauffeur en lui demandant de s'arrêter à 11 km de Tuléar, je la visiterais plus tard.

Car à une centaine de mètres se trouve l'arboretum et son lodge attenant .Mon halte pour l'après midi et la nuit ...Je suis le seul touriste ce soir du lodge, le resto et la piscine pour moi...Je déguste un couscous végétarien succulent à la lumière d' une lampe en fer forgé de style mauresque ...."transportation magique " dans le monde des milles et une nuits ... il manque plus que les babouches au pied et le thé à la menthe ...mais on ne peut pas être à  2 endroits à la fois ...non ?




ENGLISH VERSION :



My stay on the East Coast is short, back for a night, in Fianarantsoa. Also, abandoning the reliefs of the high plateaus and Heavenly moisture that s ' is clinging.
Still
a day of minibus, 300 km to " enjoy.".., shortly after Ambalavao, an
important geological formation symbolically marks the prelude of the
immense desert steppes that characterize South Malagasy.
It's Varavarana ny Atsimo, the door of the South. The taxi driver does not conceive I can do road ahead without immortalize the scene . It specifically stops for me on the edge of the road, sometimes fucked, the RN 7, I execute for him ..

I Cannot subsequently ignore the radical transformation of the landscape. Past Ihosy, which has for interest just to be the crossroads of different tracks, to the cardinal directions. Terrain
flattens brutally, extraordinary vision of an endless plain of tall
grass, a Savannah without Fawn, the tunes of Wild Wild West where here and
there arise Palm trees and rocks...No village on our way long...


The
road is more than a straight asphalt Ribbon that following quarrelled
with the ripples of heat from the plateau of the HOROMBE. Finish , the rice fields !!. This vested land, here, only for grazing of ZeBu ethnic Bara. Semi
nomadic pastoralists, they maintain their reputation as thieves by
practising the extortion of livestock as proof of Manhood and bravery of
the men before marriage ...
But this practice ancestral knows today today's deviants to become a lucrative according to local media.





Not a single week without the arrest of these thieves by police or gendarme listed in the press...
the villagers can also decide to kill them with machetes without trial, making them a guet apens. It laughs not in Mada!




The rain begins to fall strongly . My first wavy since my arrival on the Red lands...It rains so that the ice esuies are more effective, the driver must pull his head now...

I arrive in Ranohira, a hamlet with Far West hints. It would not exist without the existence of the Isalo national park, the oldest established Park in the island .

Coming out of the Bush taxi, I quickly arresting by the touts for hotels, which are at the same time 'more or less' park guides.






I diserve their service. I visit two or three hotels to get an idea... Here prices are exhrobitants over the quality of the rooms...
I continue and get settled in " chez Alice", a bungalow resort, 20,000 ar the bungalow, not expensive. toilets and outdoor showers. I am told that it is the only bungalow free...View on the Isalo but with the fog and the rain.


I go to the restaurant and opens the door: many tourists... long as I have not seen my "similar". I discussed with a couple,have a look at the menu of the restaurant ... great but
too sophisticated and too flat already seen and reviewed... I decided
to go eat in a tavern in the village of Ranohira... and discuss with the Malagasy...My meal is very simple, good and hearty: rice, chicken and its broth.. .the dessert , the
end with banana doughnuts purchased on the street, previously...
In the words of connoisseurs, Isalo (Ichal) is a Must...But guidance and input rates are excessive. The experts inevitably scared me off. the musts, this is not always what one believes...






See a horde of tourists to bathe in the blue pool, when you plan to be alone .. made me react..i .think...Tomorrow , I decide to visit the Isalo by myself , bypassing the corrupt system
and ultra tourist of the South Eastern part of the Park ...

Also, we can see many things on the RN 7 in southbound, but must stop to enjoy
the surroundings... which is not the case with a Bush taxi...One cannot have everything...But I intend I ventured into this park...
Thing made the next day, a taxi let me 15 km to the South, and I do return full
westward, on the same course because it is a true labyrinth, also there
is no water and no shade...
Palm trees and savanna :   empty vision places, mineral and chaotic,
with all these rocks of all forms, patinated, carved by natural elements...






I'm leaving the day after by taxi brousse, not far away, the hamlet of Ilakaka (ilakak) pushed like a mushroom in 10 years! Following the discovery of deposits of Sapphire, the hamlet turned into a city of more than 15 000 souls . They come from all over the island to fortune...It is dangerous to venture into its perpendicular streets from the RN 7 mazes. Also, it is dangerous to visit wells or holes in the distance, a huge molehill that encircles Ilakaka...





 





Researchers, investors, merchants, destitute, the place attracts nowadays, less in less crowded because the vein is exhausted and deposits moved geographically but hamlet-town remains a hub of purchases and sales of the stones...




Which brings businesses, traffics in any kind and whoredoms, working children... so not big thing interesting for me. I continue the road with the same vehicle, cactus and figs of barbarism then baobabs...


Now , this symbol of this entire country ...They are maybe not as impressive as those of Morondova... but it raises in me some emotion. For 8 Species of baobabs in the world , 6 are in Mada...!
I m waiting the ocean .. and then pops up the blue perspective of the Mozambique Channel. The horizon is perfectly clear. I'd like to see the signs of other adventures, other meetings...I surprised the driver in him asking to stop at 11 km from Tuléar,that I would visit later.
Because at a hundred metres lies the arboretum and its adjoining lodge.My stop for the afternoon and night...I'm the only tourist on lodge, the restaurant and the swimming pool for me.. tonight..


.I
tasted a delicious vegetarian couscous in the light of a lamp in iron
wrought Moorish-style... "magical transportation" in the world of the
thousand and one nights... it lacks more than the slippers at the foot
and the mint tea.. .but we couldn't be in 2 places at once...