San Francisco

Sunday, July 13, 2014
San Francisco, California, United States
Ouf! Je suis en feu! Tant au sens propre qu'au sens figuré puisque j'ai un énorme coup de soleil dans le haut du dos et en même temps, trop de choses à raconter! Après une bonne nuit de sommeil dans une maison calme dans un quartier également calme, je vais me rattraper de mes quelques phrases d'hier soir et vous faire ça en long et en large. Ou plutôt, en hauts et en bas... c'est une chose à laquelle nous n'avions pas pensée en arrivant ici... À San Francisco, y'a de la côte en ta! Je peux vous dire que chevilles, mollets et cuisses en souffrent ce soir!

Mais revenons à hier avant d'aller plus loin . J'étais fatiguée, et je n'ai pas raconté notre rencontre avec nos échangistes. Quelques heures avant de partir vendredi, je me rends compte que nos échangistes font escale à Minneapolis, au même endroit que nous. Je leur écris pour finalement comprendre que nous nous manquerons d'à peine 30 minutes à l'aéroport. Dommage. Toutefois, en arrivant à Minneapolis, on voit sur les écrans que le statut de leur avion est « boarding ». Comme je viens d'affronter la mort dans des turbulences de l'enfer dans le vol vers Minneapolis, je me dis qu'on a qu'une vie à vivre alors on s'élance dans l'aéroport, question de tenter de les stopper avant qu'ils ne montent dans l'avion. Peine perdue. L'avion est sur son départ. Je griffonne tout de même une note que je demande à une employée de leur remettre dans l'avion, pour me faire dire « Sorry, we have no one under that name on the flight ». What the fuck? Tu me niaises? Là, on ne comprend plus rien. La famille Fernholz n'est pas dans l'avion vers Montréal. Kesséça? On s'est fait niaiser? Ils nous attendent à Berkeley? Aucune espèce d'idée .

On a un bon deux heures à tuer alors on va manger. Entre temps, Luc capte des messages sur son cellulaire et on apprend que les Fernholz ont eu des problèmes avec leur avion et qu'ils arriveront à Minneapolis avec un bon 3 heures de retard - en ayant raté leur avion pour Montréal. Puis on recoit le message ils s'en viennent nous voir! Alors voilà, juste au moment où tout le monde nous attend pour entrer dans l'avion, on les voit au loin et comme dans un film au ralenti, on se saute littéralement dans les bras. Bon, pas vraiment, puisque je suis la seule aussi dramatique dans cette famille. Quand même, chaleureuses accolades, on échange quelques paroles et hop! On se dit au revoir et bon voyage. Quand même!
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Maintenant, San Francisco.

Dimanche matin, 9h00, pas le temps de niaiser, on est dans le train pour San Francisco, café à la main. Douze kilomètres de marche en une journée, ça use des souliers en maudit, surtout quand on pense que certaines rues sont tellement inclinées qu'il faut les monter à quatre pattes. Ou presque. Mais ce n'est pas grave, on en a vues des belles choses aujourd'hui! Le quartier chinois, le Pier 39 et ses kilomètres de boutiques de souvenirs, la rue Lombard - la plus sinueuse du monde entier, les tramways, les cable cars, le pont Golden Gate pris dans la brume, bref, jusqu'à 17h00, on n'a pas arrêté sauf pour le dîner! Est-ce qu'on est claqués? OUI! Suis-je la seule debout dans la maison à l'heure qu'il est? OUI!

Est-ce qu'on recommence demain? OUI! :-) 

 

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2025-03-20

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