Plovdiv

Sunday, August 16, 2015
Plovdiv, Plovdiv, Bulgaria

Souvent lorsque je suis en vacances j’ai l’impression d’être comme l’ouvrier des Temps Modernes de Chaplin, esclave de ma machine. Au programme de mon voyage en Bulgarie, toutes les principales villes en une petite semaine, avec la « corvée » blog après chaque jour de visite. Ça en fait des boulons à visser !...





Aujourd’hui je m’arrête à Plovdiv, la seconde ville de Bulgarie et capitale culturelle du pays. Les faubourgs de la ville laissent entrevoir les mêmes barres d’HLM qu’à Sofia.







La zone digne d’intérêt est située sur l’une des collines de l’autre côté de la rivière Maritsa où est niché le cœur historique de la ville.




C’est par plus de 35°C à l’ombre que je commence à arpenter les ruelles pentues de la vieille ville. Je dois raser les murs pour marcher à l’ombre.











C’est l’heure de déjeuner et je cherche un endroit sympa pour me poser et grignoter un morceau. Les boutiques d’antiquités abondent dans la vieille ville mais je passe sans m’y arrêter, la priorité n’est pas de chiner.


Une église du XIXe attire mon attention avec son joli clocher. Malheureusement chez moi la nourriture spirituelle passe après la nourriture terrestre, alors je poursuis ma quête.

Le soulagement est énorme lorsque je découvre au sommet de la colline un endroit qui ressemble enfin à un restaurant.

Le mot magique, Ресторант, est bien affiché. Рахат тепе sera mon havre de paix pour l’heure à venir.

Les étroites rues pavées sont bordées de belles demeures, datant pour la plupart des XVIIIe et XIXe siècles. Elles abritent aujourd’hui des musées ou des galeries d’art.

Des personnalités bulgares de premier rang ont habité cette ville, mais je n’en connais aucune...










































Un français a quant à lui séjourné juste 3 jours à Plovdiv et y a laissé une trace indélébile : il s’agit de Lamartine qui est passé par ici lors de la rédaction de son célèbre ouvrage, Voyage en Orient.







C’est à partir du règne de Philippe II de Macédoine en 342 avant J.-C. que Plovdiv alors appelée Philippopolis a pris son essor.








Puis elle fut conquise par les romains, dont plusieurs constructions subsistent. L’amphithéâtre est assez classique. Plus étonnante est la portion d’un stade romain découvert par hasard sous la rue commerçante dans les années 70, et superbement restauré en 2012.














Il faut bien chercher pour trouver dans Plovdiv les bâtiments gigantesques dont les communistes étaient coutumiers. La poste centrale qui trône au milieu de la principale place de la ville n’en est que plus impressionnante.




Tout comme notre Gégé national qui trône à l’entrée d’une librairie. Sa célébrité à l’Est est vraiment un mystère.



Le soir, je teste une nouvelle adresse de Tania. Une petite pause dans un travail de forçat.


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2025-05-23

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