Burgas, Sozopol et Nessebar

Tuesday, August 18, 2015
Nessebar, Burgas, Bulgaria

Je quitte Plovdiv pour aller me fondre dans la masse des touristes qui, chaque été, envahissent les rivages de la mer Noire.

Plage et bronzette sont à mille lieux de mes passe-temps favoris mais, comme me l'a confirmé Tania, les villes côtières sont des incontournables de tout voyage en Bulgarie.


Trouver des hôtels convenables n’a pas été facile. Après des heures passées sur internet à analyser des dizaines d’établissements, j’espère avoir fait le bon choix.

Pour ma première nuit sur la côté, j’ai choisi une toute petite station balnéaire à l’écart de la foule, où mon petit studio face à la mer me donne entière satisfaction.

Quelques heures auparavant, j’ai fait un rapide saut à Burgas, une ville dont le principal intérêt est d’avoir une plage située en plein centre, surplombée par un grand jardin.























Tania adore les endroits chics alors j’ai une nouvelle fois marché dans ses traces en allant grignoter un poisson grillé les pieds dans le sable chez Neptun.









Lorsque j’arrive à Sozopol, le temps est couvert et très venteux. Je ne m’en plaindrai pas vu les températures de folie que je subis depuis le début de mon séjour.















Le vieux village de Sozopol est construit sur un promontoire rocheux. Les grandes maisons en bois sombre typiques de la mer Noire sont apparues ici à la fin du XVIIIe siècle.















Le village est bien préservé et la promenade le long de la mer particulièrement agréable et pittoresque.


Je poursuis ma remontée du littoral maritime vers le nord. Un gros morceau m’attend : Nessebar, dont l’ancienne cité est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Riche de 3 000 ans d’histoire, Nessebar est aussi un haut-lieu du tourisme bulgare.

Mon guide Petit Futé me dit que la ville est « devenue un supermarché bas de gamme en plein air et a perdu au passage son authenticité pour revêtir le triste aspect d’un décor pour touristes ». Les mots sont durs, voyons voir si le petit est si futé que ça…





Le vieux Nessebar est juché sur une presqu'île rocheuse s'avançant en mer Noire, qu’on peut contempler depuis la jolie plage située au sud du site.















Moi, sous le soleil, je trouve ça beau. La promenade le long de la digue est plutôt chouette.




Pour éviter la foule, je bifurque er décide de faire le tour complet de la presqu'île. Le début de la balade commence bien puis, bizarrement, la promenade perd de son éclat, au propre comme au figuré.







Nos amis Bulgares ont probablement dépensé tous les sous de l’UE avant d’avoir fini les travaux. Dommage…





Je m’engage dans les ruelles. C’est vrai que, par rapport à Sozopol, on se croirait un peu dans un souk.


Pour apprécier Nessebar, il faut partir à la recherche des multiples églises, en ruines ou joliment restaurées, qui se dévoilent au détour des ruelles. C’est ce patrimoine d'architecture religieuse médiévale qui vaut à la cité son renom.























Je dois quand même avouer qu’à Nessebar il y a bien plus amusant à photographier que les églises byzantines. Avec tous les zigotos que draine le tourisme de masse, c’est un festival.























Je me sens bien ici. En plus, j’ai tapé dans le mille pour l’hôtel. C’est un établissement tout neuf monté par un Ukrainien qui a tout laissé tomber chez lui pour se réfugier sur des terres plus paisibles.
















Je me régale à discuter avec Alexei, le patron.
Et hop, des idées en plus dans la besace !

Comments

gerard.clement
2015-08-19

Bien cette étape, dommage que tu n'aimes pas la plage, le bord de mer a l'air sympa. Pendant ce temps je poursuis mes bains de boue a Dax ou j'ai assisté a la Féria. Pas triste !!

2025-05-23

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