La réserve de Vohimana

Thursday, October 17, 2013
Andasibe, Madagascar
liens/links :


http://www.echoway.org/page12.php?ct=1&py=469&li=60

http://www.projetsplusactions.org/sites/reserve-de-vohimana-madagascar/

http://www.madagascar-environnement.com/ecotourisme/circuits-vohimana.html

http://www.aboriginal-ecotourism.org/spip.php?page=article&id_article=53

http://www.youtube.com/watch?v=AasCL4y0uD8





Nous sommes un vendredi (zoma), un jour neutre pour les Malgaches où toutes les activités sont permises.

le village de Mahombo s'éveille doucement et les mofo gasy sont chauds .

Je dois poursuivre ma route vers la capitale,m'approcher de l'aéroport ,chaque jour un peu plus , mais doucement, pour le retour vers l ile de la Réunion ...





Je prends un taxi brousse en fin de matinée , de Tamatave pour la foret des lémuriens Babakotos, découvrir les différents projets de développement communautaire et vivre 3 jours en dehors du temps dans un endroit au calme entre chants d'oiseaux et
murmure de la rivière, et de temps en temps le bruit fracassant d'un train....je logerais   dans un lieu magique perdu entre la forêt primaire et secondaire :


On me laisse au bord de la RN 2 , une fin d'après midi, je dois absolument arriver avant la nuit..Le chemin longe une rivière, je prends mon temps car je ne peux courir avec mon gros sac de 20 kilos . Après une demi heure de marche soutenue, je dois passer une rivière à gué , mais je remarque que de l'autre côté de la rivière , le chemin n'existe plus. Des sentiers se multiplient depuis le lit cette rivière. La , il m'est impossible de trouver la réserve et ses bungalows sans l'aide d'un habitant. Moyennant un pourboire, un gamin vient me trouver pour me montrer le chemin. Il fait noir depuis un bon quart d'heure. Je traverse la rivière , de l'eau jusqu'au genou , je suis méticuleusement le gamin.




Après 10 minutes , nous arrivons sur la voie ferrée de Moramanga à Tamatave. Elle traverse la jungle épaisse par les hauts des crêtes. Je dois calé mes pas avec les poutres en bois du rail.


Enfin, de la lumière , nous sommes arrivés au camp . Comme je n'ai pas réservé, je ne suis pas attendu, mais il reste un bungalow libre. Les employées, des filles, étaient surpris de ma venue pour beaucoup de raisons : d'une part parce que je suis seul, j'arrive la nuit et sans guide.
On me conduit vers mon logement , un peu plus haut perché . Un bungalow , ses deux lits et moustiquaires, une petite table et une bougie..je m'endors et épuise la cire de cette bougie.






Je me lève comme d'habitude, tôt , c'est à dire 5 heures, et je n'en crois pas mes yeux, un bâtiment "un château" en bois sur pilotis , transperce les nuages sur les hauteurs avec une
 vue imprenable sur un panorama des plus incroyable, une vallée, un fleuve bouillonnant et saumâtre, une forêt et un train qui passe juste sous ces pieds , un décor de film !! style le pont de la rivière Kwai (la rivière kwai que j'ai d'ailleurs empreinté en 2003 , en Thailande .)





Que du bonheur !! De voir encore la brume épaisse , elle caresse la canopée au loin.. le soleil sort péniblement , l'humidité s'évapore...la faune se réveille. J'entends plein de sons , je suis en contemplation..je bascule comme souvent pendant mes voyages dans une autre dimension : la pleine conscience de vivre l'instant présent, entendre la respiration..du monde .Ma respiration aussi ..Sentir le goût de la vie,et surtout sentir la saveur d'ailleurs....



Pourtant ce chateau , je suis passé la veille, à ses pieds ...mais c'était la nuit...IL domine le pont métallique . Incroyable !!

Je remarque aussi l'existence d'un hameau par la fumée de charbon de bois qui sort des habitations ..la plupart des autochtones travaillent dans et pour la réserve de Vohimana.




Nous sommes samedi , le jour où l'on peut pleurer les morts, aucun guide n'est disponible . Je découvre donc seul les alentours , la faune mais surtout la flore qui est bien plus facile à apprivoiser . Je prends la direction vers la ferme expérimentale de l'ONG. Je longe un cours d'eau , une cascade et son bassin ....





Je traverse une luxuriante forêt alternant avec des hautes fougères et les terres couleurs graduées rouge et ocre, la marche m'emmène au village des chercheurs, où viennent des ingénieurs du monde entier pour étudier la forêt, les plantes et les animaux . Mais en ce moment il n'y a personne, seul 2 enfants déguenillés sont surpris de me voir... dommage ;  j'aurais bien discuté avec eux pour en savoir un peu plus sur leurs travaux !






Je repars , je cherche et trouve un chemin , un sentier balisé en rouge qui mène à une cascade qui serpente en montée à travers la forêt primaire et secondaire. Le soleil tape fort et la balade se passe calmement, mais je sais que ce sera difficile à moi seul , (sans guide ou rabatteur ) de rencontrer les babakotos , des lémuriens lève tôts . En effet, ces animaux n'aiment pas la chaleur et se reposent dès 10 heures.





Je rebrousse vite mon chemin et décide plutot d'aller en direction des quelques habitants , très pauvres . Ils vivent loin du premier village mais utilise la voie ferrée comme voie d'accès vers la civilisation...
J'entends au loin, un train de marchandises, contraste saisissant entre le monde moderne , métallique et pollué et les espaces verts encore préservés.


ENGLISH VERSION :



We are a Friday (zoma), one day neutral for the Malagasy where all activities are permitted.
the village of Mahambo wakes up gently and the mofo gasy , a kind of doughnuts, are hot.
I
must continue my journey to the capital,TANA, get close to airport, every
day a little more, but gently, return to the island of Reunion...




I
take a taxi brousse late morning, Tamatave for the forest of the
Babakotos lemurs, discover the various community development projects
and live 3 days outside of time in a place quiet among singing birds and murmur
of the River, and from time to time the shattering sound of a train ... I
would sleep in a magical lost between secondary and primary canopy :
They let me on the edge of the RN 2, a late afternoon, I absolutely have to happen before the night...The road runs along a river, I take my time because I can run with my big bag of 20 kilos. After
half an hour of sustained market, I have to switch a river Ford, but I
note that across the River, the path no longer exists. Trails multiply from the bed this river. The, find it me impossible to find the reserve and its bungalows without the help of a resident. With a tip, a kid just find me to show me the way. It is dark for a good quarter of an hour. I cross the river of water up to the knee, I meticulously the kid.



After 10 minutes, we arrive on the railway of Moramanga in Tamatave. It passes through the thick jungle by the tops of the ridges. I have stalled my steps with wooden rail beams .

Finally, light, we arrived at the camp. As I have not booked, I'm not expecting, but it remains a free bungalow. The
employees, girls, were surprised with my coming for many reasons:
firstly because I am alone, I get the night and without a guide.It leads me to my home, a little more high perch. A bungalow, two beds and mosquito nets, a small table and a candle...I fall asleep and exhausts this candle wax.





I
get up as usual, early, that is to say 5 hours, and I did not believe
my eyes, a building "a" un chateau "Castle" wooden stilt, pierces the
clouds on the heights with aunobstructed
view a panorama of the most incredible, a Valley, a river bubbling and
brackish, a forest and a train that passes just beneath these feet, a
film set! style the bridge on the River Kwai (the river kwai I also have imprint in 2003 in Thailand .)




That of happiness! Still see the thick fog, she caresses the canopy off... the sun comes out painfully, the moisture evaporates... wildlife wakes up. I hear lots of sounds, I am contemplating...I was rocking as often during my travels in another dimension: Mindfulness to live the present moment, hear the breathing...of the world.My breathing also...


Yet this castle, I went the day before, at his feet.. .but it was night...IT dominates the metal bridge. Incredible!
I also note the existence of a hamlet by the charcoal smoke coming homes...most Aboriginal people working in and for the reserve...



We are Saturday, the day where we can mourn the dead, no guide is available . I therefore view only the surroundings, wildlife, but especially the flora that is much easier to tame. I take the direction towards the experimental farm of the NGO. I along a stream, waterfall and pool...




I'm
going through a lush forest alternating with high ferns and land graded
colors red and ochre, the market takes me to the village of
researchers, where come from researchers from around the world to study
the forest, plants and animals. But at the moment there is no one, only 2 ragged children are surprised to see me... damage; I would have well discussed with them to learn a little more about their work!





I'm
leaving, I was looking and found a path, the path marked in red which
leads to a waterfall that winds uphill through primary and secondary
forest . The sun beats strong and the ride is
going calmly, but I know it will be difficult to me alone, (without
guide or reel) to meet the babakotos, lemurs throws tots. Indeed, these animals do not like the heat and sit from 10 hours.




I quickly turned my back and decides instead to go in the direction of a few people, very poor. They live far from the first village but uses the railway as a path to civilization...I
hear in the distance, a freight train, contrast between the modern,
metallic and polluted world and still preserved green spaces.

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2025-05-22

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