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http://www .youtube.com/watch?v=J9jSswyCz3Q




Tôt le matin , je prends le large , un boutre nous emmènent, moi et un couple de retraités français fort sympathique. Le vent nous porte rapidement sur le station balnéaire d'Anakao. Sur l'eau on peut observer l'enfilade à taille respectable de bungalows, certains sont vraiment bien cachés par des dunes et des arbustes. Plus loin , le village d'Anakao qui a subi récemment une forte poussée démographique . La plupart des résidents viennent des villages isolés plus au sud de la côte ...





En terme touristique et de fréquentation, Anakao est "raisonnable " comparé à Ifaty ou Mangily ou l'ambiance est bien plus délétère .


J'arrive dans un vrai aquarium, visibilité incroyable sur les coraux que la surface effleure..Il faut bien choisir son heure pour repartir d'ici , emprisonné parfois par la marée basse...






C'est courant que de nombreux touristes "s'emprisonent" à Anakao pendant des mois...plein de choses à voir, à comprendre, et aussi une ambiance cool sans chichi, sans être " pseudo baba cool", qui clouent les routards à  l'année , ici !!...

Mon choix "dodo et resto" s'est porté sur le Peter Pan , géré depuis 2 ans par deux amis italiens tombés amoureux du coin . Tout a été construit de leurs mains .D'ailleurs ,d'autres transalpins se sont basés un peu loin, ils ont un club de plongée PADI .







Un des proprios, m' explique que je dois prendre un repas par jour dans leur
hôtel....et que tous les autres hôtels du village fonctionnent ainsi !!


Soit, .. je prends un dîner chez eux... Les pâtes sont directement
importées d'Italie, et sont donc très bonnes mais dans les pâtes au
crabe on cherche vraiment le crabe ! Les chambres ne sont pas chères
certes, mais les pâtes sont hors de prix ! Je décide de rester pour dormir mais je ferais "quartier libre" demain soir...






Après une sieste sur la balancelle face au lagon , je pars visiter le petit village (ou
plutôt l'assemblement de huttes sur la plage) qui vit quasi
exclusivement de la pêche et du tourisme .Les gens sont au moins
aussi pauvres qu'ailleurs...surtout que j'ai toujours pas compris d'où ils tirent leur eau potable... et les alentours sont complètement désertiques rendant impossible toute culture rizicole ou potagère...La visite du village est pourtant l'occasion pour moi de m'amuser avec les enfants qui sont ravis de me courir après pour me serrer la main ou
faire les clowns devant l'objectif.

Par contre, la plage qui longe le village est l'occasion d'un assez
dégoûtant slalome entre les crottes de chiens, de cochons, et les vomis
d'humains. Et oui, ici, tout se fait dans la mer : la vaisselle, la
pêche, et les besoins naturels...J'en profite pour rechercher un boutre proposant l'excursion journalière sur l 'ile en face , Nosy Vé, une reserve naturelle ,de pailles en queue, un oiseau endémique de l 'océan indien.

Et faire des emplettes de nourriture au petit marché improvisé, les prix que l'on m'annonce sont exorbitants , motifs : on est loin de tout .. c'est vrai !! Mais on est loin de partout à Mada , même à Antananarivo , la capitale...A haute voix, je donne les prix moyens de chaque produit, les femmes vendeuses me regardent d'un air dubitatif ...Cela fait un mois que je sillonne le pays, j aime pas que l'on me roule dans la farine. Juste question de principe..

Avant que je quitte le marché , une femme me fait un prix, le prix normal de la mangue à Mada, 100 ar la petite pièce , 4 centimes d'euros . J'en achète 3 directs !!! et peu après les femmes s'invectivent entre elles parce que l 'une d'elle "a failli"  à ce pacte où l'on triple le prix pour les vazahas !!


Le problème, c'est que les touristes achètent les fruits ou légumes sans connaitre les prix des aliments ...réels ..Car les prix , même quadruplés , restent encore inférieurs aux standards des coûts européens ...

Je passe le reste de l'après-midi à longer la plage en m'éloignant du village, et admirer, ramasser de nombreux coquillages . , des bernard l'Hermite...je tente le snorkelling , pas grand chose au niveau "coraux et poissons de récifs".
Je compte sur la sortie de l'ile de Nosy Ve pour me réjouir. Je me fais régulièrement et gentillement accostés par des villageois qui me proposent langoustes et tour en pirogue pour aller sur l'île de Nosy Ve ou Nosy Saratra ..et des jeunes femmes qui me proposent des massages ou des petits objets d'artisanat à la vente.




Pour "partager les ressources touristiques", comme ils nous l'ont tant répété, je prends rendez-vous avec deux pêcheurs un soir pour manger une langouste fraîchement pêchée et pour demain , j ai rendez-vous avec l'un des deux pour aller sur la petite île en face
d'Anakao où on peut faire du snorkelling. UN dîner sorti tout droit de l'océan : langouste et cigale de mer grillées ,accompagnées de riz à la sauce tomate maison;  sera bien meilleur que le diner de la veille chez Peter Pan ... et beaucoup moins cher évidemment !


Départ de bon matin d’Anakao en pirogue à balancier avec deux jeunes
d’Anakao. L’embarcation n’est pas bien épaisse : tout au plus trois
mètres de long, pour 50 cm de large. Sujets au mal de mer s’abstenir !
Cap sur Nosy Vé, un îlot à 5 km habité seulement par des oiseaux. On
croise les pirogues des pêcheurs Vezo (une sous-ethnie Sakalava) . (Les Vezo sont le seul groupe ethnique à ne pas pratiquer la circoncision.)


Nozy Vé (littéralement « est-ce que c’est une île ») est un endroit sacré et
seul endroit de nidification des paille-en-queue, ces oiseaux dont
l’arrière-train est terminé par une sorte d’antenne. Autrefois, les Vezos
raffolaient de leurs œufs, mais depuis qu’on a protégé ces oiseaux, ils
se sont reproduits de façon importante. Les mères couvent leurs petits
dans les buissons. Les pères, eux, vont au ravitaillement en mer .


Des poules et des coqs se baladent aussi sur cet ilot, ce sont des
offrandes faites à l’ile. Des hérons se perchent en observateurs sur la
cime des arbres. Baignade dans l’océan. L’eau est bonne. Je suis seul . Mes guides préparent le repas sur l'autre versant de l'ile. Je ne sais pas si le terme "versant" est approprié car le bout de terre ne culmine qu à 3 mètres.


Nosy Vé : un paradis à l'intérieur d'un autre paradis !!

Un paradis protégé par la 3eme plus grande barrière de corail au monde, 400 km de long.



De retour à la terre ferme sur " continent malgache", j'admire longuement le mascara des femmes Vezo, rouge ou orange, qu’elles utilisent pour se protéger du soleil
mais aussi pour retarder l’apparition des rides. (baume issu de la macération d'écorces d'un arbre épineux du sud malgache)..



ENGLISH VERSION :





Early in the morning, I take the wide, with a very nice french retired couple . The wind quickly leads us on the seaside of Anakao. From Water can be observed the enfilade to respectable size of bungalows, some are really well hidden by sand dunes and shrubs. Later, the village of Anakao which has recently undergone a demographic upsurge. Most of the residents come from villages more isolated South of the coast...




Tourist term and attendance, Anakao is 'reasonable' compared to Ifaty or mangily where the atmosphere is far more deleterious.

I get in a real aquarium, incredible visibility on corals on that water surface ..YOU must choose the time to leave from here, imprisoned sometimes by low tide...





It is common that many tourists trap Anakao months ... full of things to
see and also a cool atmosphere without fuss, without being "baba cool
nickname", which beat backpackers to life here!...
My choice 'B n'B ' fell on Peter Pan bungalow resort, run by two Italian friends fell in love with the corner since 2 years. Besides other transalpine relied a bit away, they have a PADI diving club.
One of the owners, explain me that we need to take one meal a day in theirHotel... and all other hotels in the village will work as well!Either I take the dinner at peter pan ... The pasta is directlyimported from Italy, and so are very good but the pasta with crab .........no ones bites of crab ! Rooms are not expensive , Certainly, but the pasta is overpriced!



After a NAP on the swing facing the lagoon, I'm off to visit the small village (orrather the assemblies of huts on the beach) who lives nearexclusively from fishing and tourism.
People are at least also poor here than elsewhere ... especially that I have always notincluding where they draw their drinking water... and the surrounding area arecompletely desert , making impossible any rice culture orMallow...






The visit of the village is the opportunity for me to have fun with the children who are delighted me running ; According to shake me hands or do the clowns before the lens.
By against, the beach that runs along the village is the opportunity of a fairlydisgusting slalom between the droppings of dogs, pigs, and the vomitof humans. And Yes, here, everything is done in the sea: the dishes, thefishing, and natural needs...
I want to search a dhow offers daily excursion on the island in front,
Nosy Vé, a nature reserve of straws in tail, an endemic bird of Indian ocean.






I go shopping of food to the improvised small market , the prices that we
told are exorbitant, reasons: it is far from everything ... It's true! But everyting is far from everywhere in Madagascar island, even in Antananarivo, the capital...I give the average price of each product, women vendors look at me dubiously...This is a month that I criss-crossed the country, ...

Until I quit the market, a woman makes me a price, the regular "local" rate, 100 ariarys , 0,04 euros, the small piece of mango. I buy 3 mangos directly and soon after women angrily among themselves because the '
one of them has failed this method : to triple the price for the vazaha!






The problem is that tourists buy fruits or vegetables without knowing the local prices.. .and..Because prices, even quadruple, are still lower than the standards of the European costs ...
I spent the rest of the afternoon along the beach in away from the village, and admire many shells. of the bernards L'hermite... I try snorkelling, not much corals and reef fish level. I count , tomorrow , on the edges of the island of Nosy Ve to rejoice me .

I was regularly and nice accosted by villagers offering me lobster and
tour by canoe to go on the island of Nosy Ve and young women who offer
me massages or small crafts.




To "share tourism resources", as they have both said we, I take
appointment with two fishermen a night to eat a lobster freshly caught
and for tomorrow, I have an appointment with one of the two to go to the
small island in front of Anakao (nosy vé) where one can do snorkelling.

Straight out dinner by the ocean (lobster and sea cigallesGrilled accompanied rice with homemade tomato sauce) will be thousand timesbetter than the dinner the night before at Peter Pan ... and much less expensiveObviously!




Departure at 8.30 morning in a outrigger canoe with Jojo and two young.
The boat is not thick: at most three meters long, for 50 cm wide.
Topics to seasickness refrain! Cap on Nosy Vé, an islet 5 km inhabited only by birds.
 we crossed canoes of sinners Vezo (a Sakalava sous-ethnie). TheVezo are the only group to not practice circumcision.
Nozy Vé (literally "this is a island ?" is a sacred place for " paille en queue" birds andonly place in the tropical latitude .
 these birds nest which the hindquarters is completed by a kind of antenna. Formerly, the Vezos loved their eggs, but since it has protected these birds, theyreproduced significantly. Mothers convent pups in the bushes. Fathers, they go to the replenishment at sea.






Hens and roosters are also jumping over this island, they are ofofferings made to the island . Herons roost as observers on thetreetops. I Swim in the lagoon overside . The water is so good. I am alone. My guides prepare the meal on the other side of the slope. I don't know if the term "slope" is appropriate because the end of Earth culminates at 3 metres !!. 
Nosy Vé: a paradise inside another paradise! .On the 3rd largest barrier reef in the world, 400km.




Back to Earth farm "the Malagasy continent", I admire the long mascara of womenVezo, red or orange, they use to protect themselves from the Sunbut also to delay the appearance of wrinkles....

BYE , bye ...Anakao , Tomorrow , i m back to Tuléar...