Je trouve un taxi brousse pour l'Andringitra, le domaine des esprits, nous attendons encore une personne pour remplir le 404 bâché...sur un petit parking en terre battue.
Le chauffeur fait le plein juste avant le départ , et un autre jerricane est suspendu à l'arrière . Je monte dans le véhicule en branle : la place devant avec le chauffeur et à côté du levier de vitesse ...





N'écoutez pas les agences et leurs guides , il y a bien un taxi brousse pour Namoly, mais il faut être un peu organisé et avoir du temps sur soi . Il part tous les 2 jours mais surtout pendant la journée du grand marché , tous les jeudis matin ...départ autour de 10 h ..
pour le retour , de la vallée de Tsaranoro, il faut marcher 14 km depuis la limite ouest du parc , jusqu'au premier vrai bourg, la , il y a plein de taxi brousse qui partent pour Ambalavao ou au moins la RN 7 ...7 km plus loin ...








L’Andringitra EST le parc national de montagne de l'ile avec le massif de l'Ankarana , plein nord . On peut accéder au massif par deux vallées, j’y vais par la vallée du Namoly, versant nord ; l’autre, c’est celle du Tsaranoro, versant Ouest .

 

La piste pour arriver à l’entrée du parc est difficile mais
magnifique. On est loin des maisons en bois de la côte, ici les villages
sont constitués de belles maisons de briques avec un étage. On a
l’impression que chaque goutte d’eau est exploitée pour les cultures,
principalement des rizières en terrasses dont le vert intense contraste
avec l’ocre de la terre. Les enfants agitent les mains en criant « Salut
Vazaha !!».







Nous devons sortir de la caisse à chaque franchissement de pont en bois et montée . Cela permet pour moi de prendre des photos tout le long du parcours.La piste est bordée à chaque carrefour de petits hotelys (take away). Parfois le revêtement est constitué de pavés de terres cuites. Ce taxi se trouve être le poumon de cette contrée reculée apportant vivre et pièces détachées .







Les résidents "l'utilisent parfois, seulement pour gagner 1 km à pied ". Une règle d'or à mada : la patience !  Il nous faudra 3 heures de trajet pour faire 45 km de pistes . A Namoly, on finit notre route avec un déluge , le chauffeur se presse pour rentrer avant que la piste ne soit plus praticable ...la pluie d'estompe ..à l'apparition du hameau de Namoly..ou plus exactement AMBALAMANANDRAY...

 

La voiture s’arrête au gîte isolé au milieu d’un champ, entouré des
barrières rocheuses du massif, légère impression de bout du monde . L'enceinte précédée d'un d'un terrain plat : le stade de foot. De loin , il ressemble à une propriété  de la Louisiane ...







On me donne une chambre agencé de 3 lits. Je prends mes aises dans ce gite isolé. Je suis le seul touriste...moyennant une petite somme , je demande au gardien de partager son repas frugal , ...du riz .. avec des petites écrevisses séchées puis réhydratées dans le jus de cuisson du riz, ça croque sous la dent..des morceaux de sable..
L'alimentation électrique est générée par des capteurs solaires ..



Je regarde la pluie tombée du haut du balcon qui entoure la bâtisse de briques au 1er Etage ..
Je suis au coeur d'un somptueux cirque de montagnes, quelques maison de pisés sont disséminées entre rizières et champs de mais. Plus haut le relief est couvert de forêts qui se perdent au lointain . Au plus loin encore saupoudrer de brumes, les crêtes arrondies en forme de "mamelons"

L'accompagnement d'un guide de l'ANGAP   , l'organisme qui gère l'ensemble des parcs et réserves de l'ile, est obligatoire, des guides locaux : une pratique qui permet aux villageois , éleveurs ou agriculteurs de gagner un petit pécule supplémentaire..

Il y a une quarantaine de guides , un guide est proposé à chaque tour de rôle, pour une équipe de 4 personnes maximum .





Le soir , avant le trek, je fais aussi connaissance avec mon guide , Joel , le doyen des guides à Madagascar, 71 ans . il habite une maison isolée en pleine rizière a un demi kilomètre du gîte. On décide de la destination , de l'heure de départ et de la durée du trek ...mais nous devons repassés par le bureau du parc national en retrait sur la piste . C'est à dire que nous devons rebrousser chemin sur 3 km , ainsi cela ajoute 6 km à notre marche . De plus , je ne sais pas trop à ce moment à quel heure , on arrivera au premier camp ? Je crois que cela dépendra de moi , de mon niveau physique et du nombre d'arrêts pour assouvir ma curiosité.. C'est aussi jour de marché à Namoly . Mon guide effectue quelques achats qu 'il récupérera au retour du trek .

Avant de démarrer , soucieux du respect des traditions et des ancêtres, Joel m'informe des "fadys locaux" : "ne faites vos besoins naturels et votre toilette que dans les endroits indiqués, n'emmenez pas de viande de porc dans le parc, ne lavez pas de marmite noire et ne répandez pas de sang dans la rivière.."
Mais comme souvent , personne n'est capable de m'éclairer sur l'origine de ces tabous ! Pour les malgaches , si il y a des fadys , c'est bien de les respecter ..





On traverse des villages qui font parti des attraits de la région. On
arrive en bas d’un cirque entouré d’à-pics de granits .En arrière plan , une vue magnifique se libère sur la vallée de Namoly , des cultures rizicoles entourées de pentes boisées. Etonnante palette de verts varie au gré des ombres et lumières ménagés par la course des nuages .





 On commence une dure montée d’une heure grâce à des escaliers taillés dans la roche, il
faut atteindre une première puis une deuxième arrête rocheuse. Je ne
vois pas comment le chemin peut passer par la falaise, mais il y a une sorte
de col qui permet d’atteindre un plateau , le plateau de Andohariana, à environ 2000 mètres .La
marche est ensuite beaucoup plus facile, on traverse ce plateau rocheux
avec quand même quelques plantes locales. Le paysage ici ne ressemble à  rien d'autre à Madagascar...c'est juste grandiose ..





En pleine montagne on croise deux hommes armés d’un vieux fusil (à 5
coups quand même) qui accompagnent deux zébus, le guide échange quelques
mots et chacun continue son chemin. Le guide, qui a vu un 3^ème  homme caché, me dira que c’était des voleurs de zébus.

 




On prend le casse-croûte à côté d’une rivière , au lieu dit de Andreatelo et on continue la marche, maintenant tranquille sur un plateau recouvert de broussailles et de fleurs . Malheureusement , il faut traverser une zone brûlée récemment.








Nous arrivons au pied du pic Bobby , au camps de base , Andriampotsy, pour passer la nuit ou plutôt la demi nuitée...Je plante ma tente au lieu indiqué..Nous ne sommes pas tout seul, des gardes du parc jouent aux cartes dans un des abris ouverts à chaque extrémité. Ils font comme nous ne n'existons pas ..indigne ; surtout envers mon guide , de plus, le doyen des guides de montagne .



Andohariana est une immense prairie autour de laquelle se dressent les impressionnantes IVANGO MENA "les falaises rouges" , un maillon de grès au coeur de la chaîne de l'andringitra qui s'étend sur 62 km, d'ouest en est . Entre chaque montagne, s'échappent avec virevoltence, des volutes de brume.

Je prépare mon repas sur une grosse pierre tabulaire horizontale, un dolmen plein plat.


Vers 17 h , deux jeunes françaises nous rejoignent avec leur guide, 1 cuisinier et 2 porteurs. Superbe ambiance le soir, le guide joue de la guitare malgache , le KABOSY, fait à l’origine d’une carapace de tortue tendue de peau de zébu, il a aujourd’hui la forme d'une guitare de 70 cm de long, avec une caisse de résonance rectangulaire (parfois ovale) en bois ou jerricane, percée d'une grosse ouie en son centre. Il est monté de six cordes (nylon ou métal) fixées à l'ancienne par des chevilles. On est aussi inviter à partager le cocktail de bienvenue , l'apéritif , du rhum arrangé ...






Joel , avant de me coucher , dans la confidence, me traduit ce qu'ils ont dit sur moi : "que j'étais un pauvre gars qui ne pouvait pas se payer les services du agence de trekking !! Et du fait aussi: que j'ai emmené un minimum de vivres, que je cuisine grâce à mon réchaud à gaz ."





 Franchement, je crois qu'ils n'ont rien compris ...!! Je crois surtout d'une part : ils sont jaloux par rapport à notre duo qui marche à merveille, et d'autre part, mécontent que je sois pas parti sans eux...Voila , la plupart des guides ,chauffeurs , interprètes malgaches ne pensent qu'au fric , aux vazahas plein de pognons , des vaches à lait ..Je suis désolé de le dire mais c'est la réalité !! Par contre, j ai deux contacts , deux guides , j ai leur numero de téléphone si besoin ? Si l'un de mes lecteurs part sur l'île ?





Car tous les autres guides rencontrés, en creusant un peu , sont des minables ..Joel , mon guide de l'Andringitra, n'a pas sa langue dans sa poche de ce côté. Par la suite , il me racontera "les quatres vérités " à Mada, fort de sa longue expérience ...sur le chemin du retour.


La nuit est courte mais bienfaitrice, nous partons à 3 H 15 du matin , lampes torches vicées sur nos fronts, on suit le long escalier taillé et aménagé (par l'Angap) dans le grès . Le ciel est dégagé, des millions d'étoiles.


 Un grand silence!!



Je dois attendre Joel par moment car il n'y a pas de balisage, ni de pancarte. 4 h 00, les premières lumières ..des couleurs ocres sont projetées sur les parois lisses , nous passons entre de gros cailloux polis . La progression est pentue mais vraiment facile, arrivé à un faux plat/col : le pic Bobby se dresse devant nous, en forme de croquembouche rocheux .
J ai hâte de poser mes pieds sur la cerise en haut du gâteau. Mais nous gérons notre effort et notre temps pour arriver pile poil au sommet pour le début de l'aube.




Joel juste avant 'la cerise" fait une prière , un voeu, à l'abri d'un buisson :





 " nous ne sommes rien sur cette terre, merci à Dieu, de nous offrir ce que la terre peut nous donner, de vivre l'instant présent, ce moment fort, de respirer l 'air du bonheur. Chaque jour comme un lever est un éternel recommencement . Que c'est beau et jouissant de vivre , partager ces moments avec nos frères venant d'autres pays ".




Les ombres s'animent et s'estompent , le sommet à notre portée ...un grand moment . Nous deux, seuls face à l'immensité austère de l'ile rouge .

Atteindre un sommet après quelques heures d'effort suscite toujours une certaine euphorie que renforce la découverte d'un panorama époustouflant..Du haut du pic, horizon à 360 degrès !! Un paysage constellé de reliefs granitiques morcelés , arrondis.
En contrebas , les rouges et ocres de la terre se mêlent au gris de la roche. On peut distinguer la ville d'Ambalavao, à l'est les contreforts boisés et l'océan , et plein ouest , la falaise de Tsaranoro, la fin de ma randonnée , demain .

Par la suite, la chaleur et ses ondulations rendent nébuleux les lointains horizons..

L'origine du nom de ce pic aux évocations trompeuses de cow boy texan , la voici : en 1934 , un groupe de botanistes français organisa l'ascension et c'est parce que leur chien , BOBBY, arriva en tête , qu'ils le baptisèrent ainsi ..Aussi parce qu' à l'époque seul , le chien pouvait gravir le sommet !!!

Mais les malgaches, plus poètes, lui préfèrent le doux nom de pic Imarivolanitra "tout près du ciel "






Pas de mot pour définir ce que je vis dans mon fort intérieur..Je savoure l'instant , à peine une brise légère, tout en haut. Avant de prendre le chemin du retour , je n'oublie pas d'immortaliser ce moment sur papier : une boite métallique était dissimulée sur le cairn/sommet. Un moment unique , je sais que je ne reviendrais plus jamais ici....




Pour infos :

J’ai dormi au gîte de Madagascar National Parks (MNP) . Chambre 11 €, il y
a aussi des dortoirs, sdb communes sans eau courante. J’ai réservé au
bureau du MNP d’Ambalavao mais ils n’étaient pas informés quand je suis
arrivé au parc, attention il peut y avoir des groupes qui prennent
beaucoup de lits Contrairement à ce qui est dit à Ambalavao on peut y manger, il suffit
de payer une cuisinière qui trouvera des provisions basiques mais
suffisantes au village, il faut bien sur acheter ces provisions pour le
trek à Ambalavao.






Eviter l'agence JB Trekking installée à la gare routière centrale d'Ambalavao, en face de l'hotel Bougainvillée : ils vous emmèneront même par mauvais temps, en prenant trop de risques , pas ou peu d'explications sur la faune et la flore, marche trop rapide . Si mauvais temps pas d'ascension , alors que prévu avant le départ , pas de minoration du prix; Vous payez toute la somme à l'avance . Bon je dirais que ce n'est pas uniquement JB Trekking mais aussi les agences de Tana qui ont pignon sur rue car leurs guides ne sont pas des guides de montagne , juste des gens qui connaissent un chemin..Qui prennent parfois la poudre d'escampette si vous vous cassez la cheville...





Aller directement au bureau du parc à Ambalavao, passer par Namoly , prenez un taxi brousse à 8 000 ar, au lieu de payer plus de 70 000 ar pour un 4X4 , par personne (peut etre plus rapide , mais cela n' a rien avoir en terme d'aventures ) . Prenez un guide attitré du parc national, bureau tout neuf à l'entrée , vallée de Namoly, car ,de toutes façons les agences doivent partir avec au moins un guide du parc. (les guides des agences après pendant le trek ne se préoccupent plus du guide d'andringitra)...






Les responsables du parc d'Andrigintra, au bureau du parc , Ambalavao, pourront aussi vous témoigner des malversations, magouilles , prises de risques effectuées par la plupart des agences de trek dans l'Andrigintra ou autres parcs nationaux à Madagascar . A bon entendeur .. salut !!

PS : j ai entendu de bons avis avec ALLIBERT et NOMAD.






ENGLISH VERSION :



I find a Bushtaxi for the Andringitra north entry , we are still waiting for someone to fill the sheeted 404... on a small dirt parking lot.The driver made the full just before departure, and an another jerrycan is suspended at the back. I am riding in the vehicle in motion: the square front with the driver and next to the gear lever...



Don't
listen to agencies and their guides, there is a Bushtaxo for Namoly ,
but it must be somewhat organized and have enough time on self-esteem . He left every 2 days but especially during the day of the big market, every Thursday morning.. leaving around 10 AM...the return from Tsaranoro Valley : you need to walk 14 km from the western boundary of
the Park, until the first true village, there are plenty of Bush taxi
that leave to Ambalavao, or at least to the RN 7...7 km further away...
Andrigintra is the national park of the island's mountain with the massif of Ankarana, due north. You can reach the mountain by two valleys, I go through the Valley of the Namoly, North Slope; the other is that of the Tsaranoro pouring West.






The trail for arrive at the entrance to the Park is difficult but magnificent. Here, we are far from the coast wooden houses, villages consist of beautiful houses of bricks with a floor . There are the impression that every drop of water is used for crops,mainly rice terraces with the intense green contrast with the ochre Earth. Children wave hands up shouting 'hi. '«Vazaha!»
We need to get out of the car at each crossing wooden bridge and climb. This allows for me to take photos along its path.The track is lined at each crossroads of small hotelys (take away). Sometimes the coating consists of terracotta tiles. This taxi is very popular. Residents 'use it sometimes, only to win 1 km walk". A rule of thumb to mada: to be patient!






Need us 3 hours for crossing 45 km of slopes. At Namoly, we end our journey with a deluge, the driver press back until the track is more workable.. .the rain fade...the emergence of the hamlet of Namoly ..






The car stops at the cottage isolated in the middle of a field, surrounded by Rocky Mountain barriers, slight impression of end of the world. Preceded by enclosure of a flat: the football stadium. From afar, the cottage it looks like a property of Louisiana...






It gives me a room arranged with 3 beds. I take my ease in this isolated cottage. I am the only tourist... for a small sum, I asked the guardian to share his frugal meal,.. rice... with small crayfish dried and then rehydrated in rice cooking juice, it crunches under the tooth...pieces of sand...




Power is generated by solar collectors ...No candelar tonight !!






I am also acquainted with my guide, Joel, the Dean of guides in Madagascar, 71 years old. he lives in a secluded House a half a kilometre away from the House. we
was decided the destination of the departure time and the duration of
the trek.. .but we need to go back to the office of the national park back
on the track. It means that we must turn back for 3 km, so this adds 6 kms to our trek. In addition, I dont know how much at this time at what time, will be the first camp? I believe that this will depend on me, my physical level and the number of stops to quench my curiosity... It is also market day in Namoly. My guide performs some shopping , it will recover back for the trek.



we passes through villages who are party of the attractions of the region . we arrives at the bottom of a cirque surrounded by granite peaks.In the background, a magnificent breaks free on the Valley of Namoly, rice cultures surrounded by wooded slopes.






It begins a hard climb of an hour through stairs cut into the rock, to reach a first and a second rocky stop. I dont see how the path may go through the cliff, but there is a sortpass that allows to reach a plateau at about 2000 meters.The walk is then much easier, we cross this rocky plateau with still a few local plants. The landscape here look at nothing else in Madagascar... it is just Grand...!!










In the mountains we cross two armed men with an old rifle (to 5 blows anyway) that accompany two Zebu, Joel exchange a few words and each continues its path . The guide, which has seen a third man hidden, will tell me that it was thieves of zebus.




We Take a snack counter next to a river and continues walking, now quiet on a tray covered with bushes and flowers. Unfortunately, we have to cross a recently burned area .






We arrive at the foot of the pic Bobby to the base camp, to spend the night or rather half night...I plant my tent at the place..We are not all alone, the park warden play cards in a shelter open at each end. They do as we do not exist...unworthy; especially to my guide, in addition, the Dean of mountain guides .





Around 5 pm, two young French girls join us with their guide, 1 Cook and 2 carriers. Superb
atmosphere at night, guide play of Malagasy guitar: the KABOSY, made
originally of a taut skin of zebu turtle shell, there today form a
guitar's 70 cm long, with a resonance (sometimes oval) rectangular
wooden box or jerrican, pierced with a big hearing in its centre. It is fitted to six strings (nylon or metal) attached to the former by anchors.


We are also invited to share the welcome cocktail, aperitif, arranged rum...




Joel,
before going to bed, in confidence, translated me what they said about
me: "he is a poor guy who could not afford the services of a trekking
Agency! "And the fact also: I took a minimum of food, that I cook with my gas stove ."




Frankly, I believe that they have nothing... including!
i think especially on the one hand: they are jealous over our duo that
works wonderfully, and other unhappy I am not gone without them...Voila,
most of the guides, drivers, Malagasy interpreters , they only think about the
money, like cows give milk...I'm sorry to say but this is the reality!




 However I have two contacts, two guides, I have their phone if required number? If one of my readers go to visit the island?


Because all the other guides encountered by digging a bit, are the seedy...Joel, my guide of Andringitra, does not have his tongue in his pocket on this side . Subsequently, he will tell me "the four truths" Mada, thanks to its long experience.. .on the way back.




The night is short but benefactor, we leave at 3:15 in the morning,
flashlights vicees on our foreheads, we follow the long staircase carved
into the granite. The sky is clear, millions of stars.




A great silence!
 



I expect Joel at times as there is no markup, no sign. 04:00 am , the first lights...ochre colours are projected onto smooth walls, we pass between large polished pebbles. The progression is really easy, arrived at a false flat/pass: the pic Bobby stands before us, in the form of Rocky croquembouche cake .i forward to keep my feet on the cherry on the top of the cake. But we manage our effort and our time to get to the top for the start of the dawn.





"Just before , behind a small tree, joel look the sun come up and said :

" thanks to God, offer us what the earth can give us, to live the present moment strong,to breathe the pure air of happiness." Every day as a Sunrise is an eternal repetition. It's beautiful and we are enjoying live, sharing big moments with our brothers from other countries '. "






The shadows come alive and fade, the Summit within our reach .. .a great time. We two, only facing the austere vastness of the Red Island. no More words to define what I saw in my fort inside...I savor the moment. Before taking the way back, I have not forgotten to immortalize the moment on paper: a box metal was hidden on the cairn/Summit. A unique moment, I know that I would never return here...



For more info:
I stayed at the cottage of Madagascar National Parks (MNP). Room €11, it also has dormitories, common bathroom without running water. I booked to the Office of the MNP of Ambalavao but they were not informed when I'm arrived at the Park,





WARNING : there may be groups that takemany beds contrary to what is said in Ambalavao . also you can eat there, just need to pay a cook who will find basic supplies but sufficient in the village, both to buy these provisions for theTrek, before leaving with taxit, at Ambalavao.






Avoid the Agency JB Trekking installed at the central bus station of
Ambalavao, in front of the hotel bougainvillée they take you even in
bad weather, taking too much risk, no or little explanation about the
fauna and flora, too fast walk . If bad weather: not ascent anymore ,before expected departure, no reduction of the price; You pay whole amount in advance.
Well, I would say that is not only JB Trekking but also Tana agencies which
are as their guides are not mountain guides, just people who know a
path...Who sometimes take the powder of magic potion if you break you ankle ...






Go directly to the office of Ambalavao Park, to passing through Namoly : take a Bush taxi for 8 000 ar, rather than pay more than 70 000 ar for a 4 x 4, per person (may be faster, but this has nothing to do in terms about Adventures). Take a designated national park guide, office brand-new at the entrance, Valley Namoly, since all ways agencies must start with at least a park guide. (guides agencies after during the trek , they dont speak together...








Officials of the Park of Andringitra, at Park office , Ambalavao, may also give information about bad working trekking agency : embezzlement, graft, taken risks that they do in Andrigitra or others national parks in Madagascar .