Ile Sainte Marie

Friday, October 11, 2013
Lokintsy, MG.04, Madagascar
L'île est de forme allongée, elle mesure seulement 49 km de long sur 5 km de large. Elle est composée d'une route longeant le littoral ouest , sa partie nord était en voie de bitumage lorsque je me trouvais sur l'île, mi-octobre 2013...



L’île de Sainte-Marie compte parmi les endroits qu’il faut absolument visiter . Egalement appelée « Nosy Boraha », l’île se trouve au large de la côte orientale de Madagascar. Un beau
lagon où règne un calme impressionnant entoure l’île de Sainte-Marie.
Ici, les saints-mariens, comme les appellent les malgaches, sont bien
connus pour réserver un accueil chaleureux à leurs visiteurs.

Autour de l’île Sainte-Marie se dresse un ensemble d’îles aux noms
évocateurs comme l’île aux Nattes, l’îlot Madame, ou encore l’île aux
Forbans… Sainte-Marie est un véritable jardin tropical parsemé de forêts
luxuriantes qui abritent de nombreuses espèces de lémuriens.
Sainte-Marie et ses îles voisines sont aussi des lieux privilégiés pour
découvrir d’autres espèces endémiques de Madagascar. Sans oublier la
présence d’orchidées dont la "reine de madagascar" , qui peuplent les paysages ..

Egalement connue pour sa situation privilégiée qui permet d’observer
des baleines (entre juillet et mi-septembre), Sainte-Marie doit aussi sa
réputation à un passé animé par la vie de nombreux équipages de
pirates . De nos jours, on choisit de venir ici pour vivre des vacances en famille ou en amoureux faites de promenades à
vélo, de petites randonnées, de baignades et de détente sur les plages.
Ici, la vie est étonnamment calme et la population vit au rythme des
vagues et du tourisme sous un soleil radieux, (soleil 5 /5 jours pour moi !!)



A Nosy Boraha, les conditions de vie sont tout à fait élémentaires. La
plupart des Malgaches habitent dans des cases végétales construites à
partir de "l'arbre du voyageur". Très peu disposent de l'électricité ;
les fosses sceptiques sont quasiment inexistantes (Système D donc).
Quant au ravitaillement d'eau, les Saint Mariens utilisent les puits
parsemés dans toute l'île. 



Le caractère insulaire du lieu et les particularités du sol corallien ont
favorisé diverses adaptations tant sur le plan animal que végétal,
entraînant des inter-relations uniques .


À l'abri des requins, le lagon de l'île de Sainte-Marie est doté d'importantes
constructions coralliennes. Sa faune et sa flore sous-marines
constituent un patrimoine naturel préservé et un site de plongée de
premier ordre dans l'océan indien.




L'île accueille chaque année pendant l'hiver austral un spectaculaire ballet : d'importants groupes de baleines à bosse (Megaptera novaeangliae)
migrent depuis l'Antarctique jusqu'au canal de Sainte-Marie, lieu de
reproduction idéal. Ces paisibles géants trouvent ici des conditions
favorables à la croissance des jeunes et à leurs jeux amoureux et
acrobatiques avant le grand retour vers les mers froides.






Le soleil est au rendez vous , je demande à Marius , de m'emmener avec son scooter, sur la partie nord de l'ile car la route est entrain d'être bitumée . On longe le chantier, avec ses pelleteuses, ses ouvriers , ses contres maîtres chinois, ses bennes, ses rouleaux-compresseurs..L'itinéraire :un Mélange de paradis exotique et de progrès économique ...
Premier arrêt : une cascade et une rivière se déverse sur une plage arrondie...





Sur le parcours , je dois descendre du scooter à chaque montée trop pentue ..difficile de rester sur place à l'arrière du scooter.



Nous nous sommes arrêtés à l'ancien phare de Sainte Marie complètement rouillé, panorama sur le littoral .
La piste est plus ou moins mauvaise, on alterne boue rouge, boue marron, boue orange…




Arrivés aux piscines naturelles, nous avons commandé notre repas (crabe et sauce coco) à Emile et nous avons profité du temps de préparation du repas pour faire un tour sur la plage et



aller au point le plus haut pour admirer la vue .


Nous , moi et la cuisinière des crabes, avons été surpris par le « bénédicité » de Marius avant le repas, j ai oublié cette habitude , y a du pain pour faire la croix ? !!
La pêche aux langoustes étant fermée , je me contente de petits crabes , mais les bêtes sont tellement délicieuses que je les mange en entier, pince gauche avant pince droite ??, pas de chichis !! , je pétris tout cela dans ma bouche avec la sauce coco à la douce saveur de gingembre râpé frais. Je mets 1 heure pour finir mon saladier de crabes ..accompagnés de frites "maison".




Marius n' a pas faim ..ou plutot je crois il est très généreux et très serviable , il sait certainement que je ne reviendrai jamais sur cette ile ...carpe diem..







 Après le repas, nous sommes allés aux piscines naturelles où la tradition veut que l’on ôte ses chaussures pour s’y rendre et une de ces piscines fait office de fontaine à vœux .

Les courants sont puissants , c'est pourquoi : les piscines sont là , propices à la baignade...

Retour par le même chemin en refaisant une petite pause au point culminant permettant de voir les 2 cotés de l’île..Nous avons été suivi tout le long par les enfants du village qui couraient derrière le scooter et sa fumée noirâtre.



Au mi chemin , nous sommes allés faire un petit tour du coté de la cocoteraie, ancien hôtel 3 étoiles dévastés par un cyclone en 2008 et depuis laissé à l’abandon (il possédait même une piste d’atterrissage pour les petits avions !).
A notre arrivée, comme tous les soirs , nous allons voir les poissons lune
et autres poissons de l'océan indien en faisant une séance de snorkeling au crépuscule, nous
voyons chaque jour de nouveaux poissons, tous colorés et vraiment jolis. Le crépuscule est idéale car les poissons s'approchent plus près du littoral pour chasser , eux aussi .

Pas de baleine à l'horizon , les belles et dernières baleines sont passées par la , il y a plus 2 semaines...





Une bonne douche dans la cascade et un bon « rinçage » de chaussures et vêtements se sont imposés à l'arrivée au "lodge de Marius".

Je retrouve mon bungalow , ma Robinsonnade : ici, j’ai passé des heures entières , dehors les nuits à écouter. A Simplement écouter Tout : le vent, les oiseaux, la mer, le silence.


Et puis écouter aussi ce que me raconte mon cœur, mon corps, mon âme. Toute la nuit, ils me parlaient. Des langages inconnus que je ne pourrais traduire. Peu importe !!. Affranchi de toutes lois, je laisse mon esprit se remplir, la lumière de ma bougie blanche s'éteint avec moi , mais je ne voulais pas dormir . À quoi bon dormir ?  Qu’est-ce que cela pourrait m’apporter de plus que d’écouter les "voix " impénétrables de la nuit ? Je veux vivre chaque minute. Je veux vivre chaque seconde. Ne rien perdre. Tout emmagasiner.






Au matin pâle, j’ai vu des piroguiers s’en aller pêcher. Je fais ma toilette aux sons de la cascade et des oiseaux..Je décide de randonner vers la côte Est, le plus difficile c'est de trouver le début du chemin qui se transformera après en un sentier ..
Je parle à un couple de maraichers, les pieds dans la boue, nous parlons de tomates et de courges ..vraiment sympa les saints mariens..une femme plus loin, tresse des objets avec les feuilles de palmiers préalablement effilochés, son enfant derrière son dos me regarde avec de grands yeux ...
Après une heure et demi , je vois la côte de l'autre versant avec sa barrière de corail..







Je déguste un déjeuner improvisé au village de pêcheur , poisson et riz, classique à mada !! sauce tomate et curry . Pas de mer en vue , envahie tout d'abord par la mangrove ..


Je remarque un tas, il sèche sur une toile en raphia.. c'est de la girofle , (vert , blanc rouge comme le drapeau de Mada, rappelez vous !!) la première fois de ma vie que je vois des clous de girofle avant quels soient noirs ..je suis comme un gamin devant ces girofles, les villageois ne comprennent pas ma joie , ma naiveté, ...hé..hé..







Je compte en acheter !! ainsi que des bâtons de vanille . Un des jeunes villageois cherche une balance et ses poids ..transaction faite , je repars avec mes souvenirs qui embaumeront mon sac à dos..


J' embarque avec le vendeur dans sa pirogue et c'est parti pour une balade dans la
mangrove...L'eau de mer est mélangée à l'eau douce, il y a une faune et
une flore dense!






Des martins pêcheurs (dits "vince" là bas) superbes, mais très durs à photographier!
Nous accostons la pirogue dans un petit coin à peine visible à distance,
heureusement que j ai guide du coin !! On se dirige ensuite sur un petit
chemin sablonneux dans une végétation plus sèche, qui n'a rien à voir
avec celle qu'on venait de voir jusqu'ici et je commence à apercevoir l'océan et le lagon !!




Au bout du chemin, la récompense après une matinée de marche ... :

Une plage sublime, intacte, très propre comme quasi partout où je suis allé, ici tout est propre, les gens sont très respectueux et la nature offre un panorama de rêve! Il n'y a personne, l'endroit semble bien préservé, comme toute l'île Sainte Marie..







Nous avons évidemment profité du lagon de l'océan indien, toujours chaud
et d'une eau transparente! On voit les vagues au fond qui arrivent sur la
barrière de corail. Un cocotier arrondi ... c'est la que je me sèche , car pas de serviettes de bains...donc il a fallu me sécher au soleil pour repartir.. J'ai pas envie de repartir tellement c'est chouette...mais je dois rentrer pour la nuit ..de l'autre côté de l ile (ouest ).




Il y a des pêcheurs, ici la nature est belle, mais aussi très généreuse! il y a vraiment beaucoup de poissons.. ( j'ai emmené mon masque et tuba ..pour confirmer)




On repart doucement..nous retournons à Anfiaty, on reprend donc le
trajet en pirogue dans la mangrove. Le soleil tape très fort !

Certains touristes y vont en arrivant en 4x4 mais c'est dommage car la balade à
pied bien que longue est vraiment superbe et vaut le détour.

Pour rentrer à la Robinsonnade , je change de sentier, un chemin différent, avec encore plein de paysages différents, plus variés qu'à l'aller ..





Des plans d'ananas très colorés ! ici les ananas sont bien meilleurs
qu'en France, ils ne sont pas acides du tout, plus fondants et plus
sucrés. Normal ,ici, ceux qu'on mangent , n'ont pas fait des heures d'avion.


Les paysages se suivent et ne se ressemblent pas, même je suis   très fatigué par cette journée de marche, mais j'en prend plein la vue. En espérant que ce sentier me ramène à bon port : je rencontre quelques iliens sur le parcours , cela me réconforte ...je traverse une forêt humide et profite pour boire et m'asperger la tête d'eau..





Le soleil se couche devant moi !! Encore entouré par la végétation sylvicole , je profite de ma hauteur pour admirer ce crépuscule et les ombres qui pénètrent les arbres .


Le lendemain , je descends plein sud ...direction ..



L’île aux nattes, c’est un rêve. Petite île au sud de l’île Sainte-Marie. Oui. Un rêve. Car je ne peux pas m’empêcher, en la parcourant, de me souvenir des heures passées à parcourir ces magazines de voyage aux papiers glacés arborant des plages de rêve, des cocotiers, une nature luxuriante, des lémuriens en liberté et une île si petite qu’il n’y a pas de route…





D’autres traversaient le bras de mer (que l’on nomme ici canal) entre l’île Sainte Marie et l’île aux nattes avec des hommes et des femmes qui vont travailler d’un côté ou de l’autre, dans les hôtels sans doute .
Lorsque le piroguier me dépose avec les iliens sur l’île aux nattes, je me suis souvenu que lorsque j’étais petit, j’aimais bien allumer mon globe terrestre et le faire tourner. Tous les pays avaient une couleur. Madagascar était en orange. Je m’en souviens bien. J’ai toujours adoré cette île. C’est bien plus tard que j’ai appris l’existence de l’île Sainte-Marie et de l’île aux nattes. Oui. Et plus tard encore, j’ai appris qu’elles avaient été habitées par les pirates, qu’ils vivaient en harmonie avec la population locale, et qu’ils ne l’avait pas soumis à l’esclavage, comme cela se faisait partout ailleurs.Je coupe dans le centre de l'ile, je passe dans un petit village, il y a affiché "boissons hygiéniques", comme sur d'autres épiceries de la capitale de l'ile.




Je continue ma balade en vélo dans l'île aux Nattes, la végétation est
abondante et il n' y a pas de rizières , trop petite et trop sablonneuse ; le chemin est minuscule, on ne sait pas trop où aller aux intersections mais on ne peut pas se perdre sur
cette île , de 2 km par 2 km !! . Presque tout le littoral est envahie par des lodges discrets ..

Je vie ces quelques heures sur l’île aux nattes comme une bénédiction. Oui. Comme lorsque l’on a la chance incroyable de pouvoir vivre un rêve de gosse. Beaucoup de mes rêves de terres inconnues se sont déjà réalisés , mais je suis "addic" ..road goes on ..





Je profite pour contempler des lémuriens , faire une pause "snorkeling" sur une patate , un rocher qui accouche à la surface ..myriades de poissons , les coraux sont présents aussi , immobiles , proies faciles pour les poissons perroquets , de vrais marteaux piqueurs !! A défaut des chants de baleine, je me contenterais donc de ceux des chirurgiens croquants le corail à demi vivant...





Dans quelques minutes , je vais te quitter "île aux nattes", comme l’on quitte une femme que l’on a aimée ...

A jamais..




ENGLISH VERSION :



The island is elongated, it measures only 49 km long and 5 km wide. It
is composed of a road along the West Coast, the northern part was
tarring developing when I was on the island, mid-October 2013...


The island of Sainte-Marie is one of the places that you must visit. Also called "Nosy Boraha", the island is located off the eastern coast of Madagascar. A beautifullagoon where impressive calm surrounds the island of Sainte-Marie.Here, the saints-marians, as call the Malagasy are wellknown to reserve a warm welcome to their visitors.




Around Sainte-Marie island stands a set of Islands to namesevocative as islands of the mats, the Madame Island or even the island of thePirates ... Sainte-Marie is a real tropical garden dotted with forestslush which are home to many species of lemurs.Sainte-Marie and its nearby islands are also places forDiscover other endemic species of Madagascar. Not to mention thepresence of orchids including the "Queen of madagascar", that inhabit the landscapes...





Also known for its privileged location that allows to observewhales (between July and mid-September), Sainte-Marie also needs itsa past reputation-driven life many crews from Pirates. Nowadays, on choose to come here to live with family or romantic vacation , made walks by bicycle, small hiking, swimming and relaxing on the beaches.Here, life is surprisingly quiet and the population lives to the rhythm ofwells and tourism under a radiant Sun, 7 sunny days for me!






Nosy Boraha, the living conditions are quite basic . The most of the Malagasy live in plant boxes built in from "the tree of the traveller". Very few have electricity; septic systems are virtually non-existent (System D therefore).As the supply of water, the St. Marians use wellsscattered throughout the island.


The insular character of the place and the particularities of the coral soil werepromoted various adaptations both animal than plant, leading to unique interrelations.




Away from the sharks, the lagoon of the island of Sainte-Marie has importantCoral constructions. Its underwater flora and fauna constitute a preserved natural heritage and a dive site of first order in the Indian ocean.






The island receives each year during the austral winter a spectacular ballet: large groups of humpback (Megaptera novaeangliae) migrate from Antarctica to canal de Sainte-Marie, place of ideal reproduction . These quiet Giants find conditions hereconducive to the growth of young people and their love games andacrobatic before the comeback to the cold seas.







The
Sun is at the rendezvous, I asked Marius, take me with his scooter on
the northern part of the island because the road is to be asphalted. It runs along the yard with his backhoe, its workers, its Chinese master cons, its containers, rollers-compressors...The route: a mixture of exotic paradise and economic progress...First stop: a waterfall and a river pours on a rounded beach...
On the course, I have to get off the scooter to each climb too steep...difficult to remain at the rear of the scooter.





We stopped at the old lighthouse of Sainte Marie completely rust, panoramic view of the coastline .The track is more or less bad, we alternate between red mud, mud Brown, orange mud...
Arrived
at the natural swimming pools, we ordered our meals (crab and coconut
sauce) to Emile and we took advantage of the meal preparation time for a
ride on the beach and go to the highest point ,rock, to admire the view.





We,
me and the crabs Cook, were surprised by the "grace" of Marius before
the meal, i forgot this habit, there is bread to make the cross?!!


The
lobster fishery is closed, I just can eat small crabs, but beasts are so
delicious that I eat whole, left claw before right claw, frills, I knead
it all in my mouth with the sauce coconut with the sweet flavor of fresh
grated ginger. I put 1 hour to finish my bowl of crabs ...accompanied by fries. Marius is not hungry...or rather I think it is very generous and very helpful, he certainly knows
that I will never return to this island.. .carpe diem...




After lunch, we went to the natural pools where tradition has it that one
takes away his shoes to get there and one of these pools is fountain in
greeting.
Currents are powerful, which is why: pools are where, suitable for swimming...






Return by the same route by repeating a little break at the peak to see both sides of the island...We have followed all along by the children of the village that ran behind the scooter and its blackish smoke .Halfway,
we went for a ride on the side of the Coconut Grove, former 3-star
hotel devastated by a cyclone in 2008 and since abandoned (he owned even
an airstrip for small planes!).On our arrival, as every night, we will see the Moon fish and other fish of the Indian ocean by a meeting of snorkeling at dusk, we see every day new fish, all colorful and really pretty. Twilight is ideal because fish more approaching near-shore to hunt, too.




No whale on the horizon, beautiful and last whales are passed by, there are more 2 weeks...


A good shower in the cascade and a good "flushing" of shoes and clothing have emerged upon arrival at the "Marius lodge".
I find my bungalow, my Robinsonnade: here, I spent whole hours, outside the nights to listen to . Just listen, lie on my sofa.
Everything: the wind, the birds, the sea, silence.





And then also play that tells me my heart, my body, my soul. Throughout the night, they talked to me. Unknown languages I could translate. I don't care!!. Freed from all laws, I let my mind to fill and my white candle light go off with me, but I didn't sleep. I don't care. What good sleep? That what ? could bring me more than listen to the voices of the night? I want to live every minute. I want to live every second. i Don't want to lose anything. Everything store...





In the pale morning, I saw the pirogues go fishing . I do my toilet with the sounds of the waterfall and birds...I
decide to trek to the East Coast, the more difficult it is to find the
beginning of the path that will transform after a trail...I talk to a couple of gardeners, the feet in the mud, we are talking about tomatoes and watermelons ...really nice the" saints marians."  people!!. A woman later, braid of objects with the palm leaves previously frayed, her child behind her back looks at me with big eyes...After an hour and a half, I see the side of the other side with its barrier reef...







I enjoyed a lunch improvised at the village of fisherman, fish and rice, classic of Mada! tomato and curry sauce. No sea view, invaded by the mangrove...





I notice a bunch, it dries on a raffia canvas ... It
is the clove, (green, red white as the flag of Mada, remember!) the
first time in my life I see before cloves which are black...I am like a kid with these cloves, the villagers do not understand my joy... Hey...Hey..



I intend to buy it ! as well as sticks of vanilla. One of the young villagers seeking a balance and its weight...transaction made, I'm leaving with my products ...





I ship with the vendor in his canoe and go for a ride in themangrove...Sea water is mixed with fresh water, there is a wildlife anda dense flora! It s the bay of Anfiaty.




Of the kingfishers (so-called "vince" there) great, but very hard to photograph!We based the canoe in a small place no visible from far away . then we go on a smallfields road in a drier vegetation, which has nothing to dowith that i ve seen so far and I'm starting to see the ocean and the lagoon!






At the end of the path, the lovely bay ..:
A beach , sublime, intact, very clean as almost everywhere I went in Sainte marie isle,
everything here is clean, people are very respectful and nature offers a
panorama of dream! There was nobody, the place seems well preserved, like all the Holy Island Marie...




We have obviously benefited from the lagoon, always hotand a transparent water! i see the waves at the bottom that arrive on thebarrier reef . A rounded... coconut tree ..no bath towels... so i need to dry my body on the Sun for... I don't want to leave so, this is so nice... but I must return for the night...across the island (West).





There are fishermen, here nature is beautiful, but also very generous! There's really plenty of fish... (I took my mask and snorkel..)

It starts gently...We return to Anfiaty, so take the trip by canoe through the mangroves. The sun beats hard!
Some tourists are arriving in 4 x 4 but it of a shame because the ridefoot although long is really superb and worth a visit.





Back to the Robinsonnade, I change the path, a different way, with still lots of landscapes different, more varied from the first way ...
Colourful pineapple plans! Here the pineapples are much betterin France, they are not acidic at all, more tender and sweety. Normal here those that eat did not have hours of aircraft.Landscapes follow and not alike, even I am very tired by this day's walk, I took eyeful. Hoping that this trail brings back me to good port: I meet a few Islanders on
the course, this strengthens me.. .I go through a damp forest and take a pause to
drink and sprinkle me the water head..





The sun sets font of me ! Still surrounded by woodland vegetation, I take the height to admire this twilight and the shadows that penetrates the trees around .



The "ile aux nattes" , the island of mats, it is a dream . a Small island in the South of the island of Sainte Marie. Yes. A dream.




 Because I can not help, by browsing, to remember hours spent to browse these
travel to the glossy papers magazines featuring dream beaches, coconut
trees, lush nature, lemurs in freedom and an island so small that it has
no road...




Others crossed the arm of the Sea (here referred to as channel) between Sainte
Marie island and the "ile aux nattes"  with men and women who will work on
one side or the other.in Hotels no doubt.
When the boatman me removal with the Islanders on the pretty island , I
remembered that when I was little, I liked well to turn my globe and
turn . All countries had a color. Madagascar was orange. I remember well. I've always loved this island. It is much later that I learned the existence of Sainte-Marie island and the island to the mats. Yes.


 Andstill later, I learned that they had been inhabited by pirates, they
lived in harmony with the local population, and they it was not subject
to slavery, as they do everywhere else.





I cut in in the centre of the island, I pass in a small village, it has displayed a
"hygienic drink", as on some other grocery stores in the Malagasy capital...
I keep my bike ride in the island, the vegetation is abundant and no ricefields , too small and too Sandy. the path is tiny, it is unclear where to go at intersections but cannot get lost onThis island, 2 km by 2 km! Almost the entire coastline is overrun by discrete lodges ...






I saw these a few hours on the island as a blessing. Yes. As when one has the amazing chance to live a dream of kid. Many of my dreams of unknown lands already made, but I'm "addic"..road goes on...
I take time to observed lemurs,do pausing "snorkeling" on a "potato", a rock which gave birth to the surface...myriads of fish, corals are present also, easy prey for parrotfish, real hammers!


In a few minutes, I'll leave you "ile aux nattes", as one leaves a woman you loved...
Has never...


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2025-05-22

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