La faune et la Flore

Sunday, November 17, 2013
Saint-Philippe, Réunion, Reunion
LA FAUNE :



Les voyageurs du XVIIe siècle décrivirent l'île Bourbon comme un Eden exotique au sein duquel une faine confiante et inoffensive vivait dans une végétation luxuriante. La réputation paradisiaque de la Réunion s'est maintenue jusqu'à nos jours. 












 Aucun animal dangereux ou venimeux ne menace l'homme . Comparée à celle des îles voisines, la faune terrestre est assez pauvre. Mais les très nombreuses espèces d'oiseaux et la faune aquatique exotique et variée, sauront faire oublier aux amateurs d'animaux l'absence de grands mammifères.
 





 
Les oiseaux



Le célèbre dodo (le dronte, encore appelé solitaire), une sorte de grosse oie avec un bec de bécasse qui ne pouvait pas voler, fit les délices des premiers colons et des rats , à tel point qu'il a disparu rapidement. 





 

Parmi les plus beaux oiseaux qui vivent aujourd'hui sur l'île, il faut citer : le merle blanc (ou tui-tui, protégé car il est devenu très rare), l'oiseau vert, le bec-rose, la perdrix grise, le tec-tec, le cardinal, l'oiseau de la Vierge, la tourterelle malgache, le papangue, le serin, le bengali, la poule d'eau, la caille de chine, le coq de bruyère et le martin, qui fut introduit pour se débarrasser des sauterelles . Le tisserin (ou oiseau bélier) tisse ses nids aériens au sommet des filaos et des bambous.Le très jolie paille-en-queue est un oiseau de mer qui niche dans les falaises du littoral. Le puffin, le pétrel et le macois constituent les trois autres familles principales d'oiseaux marins.








La faune terrestre
:


Très nombreuse avant l'arrivée de l'homme, les tortues terrestres disparurent après plusieurs dizaines d'années de consommation intensive par les premiers colons et les porcs qu'ils avaient apportés. Des animaux terrestres présents sur l'île avant le XVIIe siècle, il ne reste guère que le caméléon ou "endormi".Aujourd'hui, la faune terrestre se compose essentiellement de cerfs, chèvres sauvages, de lièvres, de hérissons de Madagascar (appelé "tangues") et de quelques reptiles non venimeux..





La faune aquatique



Parmi les poissons d'eau douce, les bichiques, petits alevins qui naissent en mer et remontent les rivières, sont très appréciés des gastronomes . Les anguilles et les cabots peuplent les cours d'eau. Les truites, qui vivent dans les torrents des Hauts, et les tilapias, nombreux dans les étangs, furent introduits par l'homme. Les principaux crustacés d'eau douce sont le camaron, la chevrette, la chevanquine et l'écrevisse.La Réunion ne comporte pas de plateau continental le long de ses côtes et la faune marine littorale se concentre dans quelques lagons. Variée et exotique, elle comprend de nombreuses espèces de coraux, des poissons-papillons, des poissons-pierres (attention en se baignant car le dos de ces poissons coupe comme une lame de rasoir), des poissons-perroquets, des mérous, des rascasses et des marabits.









Il existe une douzaine de familles de coquillages, dont les porcelaines, les oreilles de mer, le cône de Milnewards et le cône de Barthélemy . A l'exception des moules et des oursins, toutes ces espèces sont protégées, de même que les coraux.En haute mer, vivent des poissons beaucoup plus gros, notamment des marlins et quelques requins. Le passage de grands espadons au large permet la pêche au gros, pour laquelle l'île de la Réunion a acquis une réputation mondiale.




LA FLORE :



L'exubérance et la luxuriance de la végétation se doublent dans cette île tropicale de l'étagement des espèces sur les pentes des montagnes. Las ! il ne reste certes presque plus rien aujourd'hui de l'impénétrable forêt primaire qui recouvrait la Réunion jadis, telle qu'elle subsiste sur le plateau de Belouve ; mais les multiples espèces indigènes se sont enrichies de nombreuses essences précieuses importées par l'homme de toute la zone tropicale au cours des XVIIIe et XIXe siècles . Ce n'est pas sans raison que la Réunion est souvent comparée à un jardin exotique.








Les paysages se révèlent extrêmement variés et chaque région offre ses particularités. Quoi de commun, par exemple, entre les landes de la Plaine des Cafres, les coins désertiques des coulées de lave autour du Piton de la Fournaise, les savanes du littoral de la côte sous le vent et la végétation d'altitude verdoyante du nord des cirques de Mafate, Cilaos et Salazie ? Trait d'union entre toutes les régions, la canne à sucre couvre plus de la moitié de la surface cultivable, grimpant le long des pentes jusqu'à 800 mètre grâce à des variétés adaptées à l'altitude.






La forêt


De la forêt primitive, il ne reste que quelques lambeaux . Les grands arbres n'ont pas résisté à l'ardeur des premiers bûcherons et à diverses expériences malencontreuses d'introduction d'espèces nouvelles, comme celle de la "vigne marron", ronce géante qui enveloppe et étouffe les grands fûts.Cependant, même secondaire, la forêt reste riche et des initiatives visant à protéger la flore réunionnaise, tant individuelles qu'institutionnelles, ont vu le jour depuis quelques années. Le tamarin, que puisse au-dessus de 1 100 mètres, est une variété d'acacia. Ce grand arbre aux formes tourmentées reboise avec bonheur les Hauts de l'ouest depuis quelques décennies. Plus haut, les fougères arborescentes (appelées fanjan) se regroupent en petites forêts insolites.







Puis, la végétation devient peu à peu plus basse et plus chétive, jusqu'aux blocs de lave des sommets où seuls des mousses et des lichens parviennent à s'accrocher .A l'exception des tamarineraies, il n'existe pas de forêt à dominante. En dessous de l'étage de tamarins, sur les pentes, la forêt tropicale offre aux regards, selon l'endroit, des bois de bibasse, des bois de maman, des faux-bois de rose, etc. Puis viennent les calunets de Bourbon (variété endémique de bambou), les nattiers, les benjoins, les lataniers, les takamakas, etc.




 Il faut également signaler les peuplements récents de cryptomérias, arbre japonais à pousse rapide, de 50 000 hectares de taillis et broussailles. Près du littoral sous le vent, les filaos ont été introduits par l'homme pour fixer les dunes de sables. Des cocotiers aux platanes et aux fougères arborescentes ; les arbres sont à l'image de l'île très divers.







Les fleurs



La Réunion est célèbre pour la variété et la beauté de ses fleurs . Les cultures de géranium, du vétiver et de l'ylang-ylang, trois plantes à parfums, furent développées au XIXsiècle pour tenter de résoudre la crise de la canne à sucre.Aujourd'hui, l'ylang-ylang a été abandonné, mais les deux premières essences continuent à être exportées.La Réunion possèderait mille espèces d'orchidées, dont la vanille, cultivée dans la région de Bras-Panon et le faham, une plante médicinale.






A côté des variétés indigènes, de nombreuses espèces en provenance de plusieurs régions tropicales furent introduites sur l'île par l'homme. Pour le plaisir, voici quelques-unes des nombreuses fleurs que le visiteur pourra rencontrer lors de son séjour : bougainvillée, Galabert, antigone, laurier rose, allamanda, qui fleurissent toute l'année ; flamboyant, jacaranda, gréviléa et glyane, dont les fleurs ne sont visibles que durant la saison chaude ; azalée, liane aurore, poinserri, dont la floraison intervient en saison fraîche ;




Et aussi frangipaniers, hibiscus, cannas, flamboyants, jasmins, lys et arums, mimosas, lilas roses de porcelaine, pluies d'or . Autant de fleurs dont l'éblouissante profusion réveille en chacun une vocation de botaniste.




Les épices




Les épices furent introduites sur l'île à la fin du XVIIIe siècle par l'intendant Pierre Poivre. Le poivrier noir, le muscadier, le giroflier, le curcuma et le cannelier sont toujours cultivés de nos jours.Le poivre rose pousse à l'état sauvage et on recense de nombreuses espèces de piments.








Les arbres fruitiers


Tous les arbres fruitiers, ou presque, poussent à la Réunion. De nombreux fruits et plantes de la zone tropicale introduits par l'homme prospèrent sur l'île : papayer, goyavier, bananier, oranger, mandarinier, ananas, pamplemoussier, cocotier, longani, manguier, badamier, dattier, bibassier, jamrose, arbre à letchis, etc . Sur les hauteurs, des espèces plus tempérées se sont acclimatisées, notamment des pruniers, des pêchers, des poiriers, des pommiers; des vignes, des framboisiers, des fraisiers et des avocatiers.
 

 
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2025-05-23

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