Antananarivo, l'atypique.

Sunday, September 08, 2013
Antananarivo, Madagascar
Je commence à gravir avec hâte , la ville haute de Antaninarenina, ou séjournent les banques, les boutiques et hotels haut de gamme de la ville et aussi le palais du gouvernement. La, je remarque , par la vue qui m 'entoure, que Tana est bien une accumulation de villages scindées a tout jamais. de nombreuses villas avec leurs bougainvillés dépassant de leurs murs prison, s'etalent sur les hauteurs de la colline .

les briques roses des façades sont éclatantes par le soleil . une luminosité étonnante , ou deja a 15 h de l apres midi, on voit apparaitre nos ombres . Curieux aussi, dès que le corps est à l'ombre , je suis impressionné par la différence de température . aussi les malgaches du cru sont déja habillés pour la nuit froide qui approche.

Pourtant, ils devraient avoir l habitude du froid, ben non, ils se protègent de plus belle !!

 Les modes architecturaux anarchiques et fantaisistes forment un ensemble harmonieux, gai.
On dirait presque Toulouse avec les briques rouges des minimes , une ville de province insolente, cette tana . !!

De nombreux escaliers permettent de redescendre sur la basse ville, de vrais raccourcis, mais ou il règne une joyeuse cohue, la aussi , il faut faire gaffe aux pickpockets mais sans tomber dans la paranno !!


Sur chacune des marches , on tient le pavé , sa boutique . vendeur de jus de canne pressé, vendeur de bouquin de traduction malgache / français, l'inévitable cireur de chaussure, le vendeur de tabloids, et cigarettes contrefaites, ...

A chacun de mes pas , je suis sollicité, vaza par ci , vaza par la !! bon , je sais cela s'écrit vazaha !! mais déja de l'entendre constamment vous comprenez pourquoi j ai reduit phonétiquement ce mot , très couru ici.

En bas de cité , c'est le bouchon quotidien ,au bout de l avenue de l indépendance , 13 h 30. Je déroule bien plus vite que les véhicules . Je découvre un petit parc d'attraction super kitsch et mignon , les enfants des quartiers huppés s' y plaisent...

toujours ce contraste saississant ou les riches et pauvres se cotoient sans heurt , à deux pas . Sans que cela ne dérange personne, sauf moi peut etre .?? cette nonchalance toute africaine !!



Je suis plutot rat des champs que rat des villes, mais j ai pris mes petites habitudes ! en évitant la foule ...je prends mon repas dans un hotely , un croissant au salon de thé en face de l hotel de France...je joue à la pétanque pres de la tombe de style khmer , de Jean laborde , un vaza célèbre historiquement, épargné par le dernière reine du pays ...





Je découvre les hotelys, restos de rues, ou a toute heure du jour comme a Bangkok par exemple , un choix restreint de plats sont proposés, le romazava, (roumazave), ragout de zébu et brèdes , une sorte d'epinard local qui est à Madagascar ce que le doner kébab est en Turquie (ou à Strasbourg) !!, le ravitoto, plat de porc cuisiné avec feuilles de manioc.





Les malgaches de Tana parlent un bon français , et bon nombre proviennent des provinces alentours , fuyant la misère rurale, pour agrandir, gonfler les faubourgs de la capitale .

Le long de l'avenue de l indépendance, d'innombrables gamins des rues mendient aux fenetres des véhicules immobiles, écrasées par la chaleur. ces gamins on les appelle les 4 MI : comme miloka, parier , mifoka, se droguer, misotro, boire, mijanga, se prostituer ...

La mine crasseuse et l 'estomac vide , un enfant de 6 ans essayent de me pickpocketer ... incroyable et cela en pleine avenue...avant que le soleil ne s'estompe.

C'est la aussi que je comprends que le touriste est un festin de choix, coupé menu à la machette !! pas mauvais, avec des brèdes ...?? !!

Je repars de plus belle sur une autre colline , le Montmartre de Tana, romantique et plus frais la haut . J'essaye de faire une sieste réparatrice au coin d'une eglise toute blanche de chaux ...

un autre jour ,à la recherche d'une bonbonne de gaz, je découvre les supermarchés flambants neufs et autre galerie marchande, qui fleurissent au nord de la ville avec service voiturier , svp .

Mada a besoin de cela , pour montrer qu il n y a pas que la pauvreté , et satisfaire certains vazahas sexagénaires , touchant le RSA à la Réunion ....

ENGLISH VERSION :


I began
to climb with haste, Antaninarenina uptown where banks, shops and
hotels top of range are staying and also the Government Palace. I notice, by the view that the surrounds of tana is accumulation of villages . many villas with their Bougainvilleas are situated on the heights of the Hill.









the pink brick facades are dazzling by the Sun . an amazing brightness, where already has 3 PM after noon, we see appear our shadows. Curious also, as soon as the body is in the shade, I am impressed by the difference of temperature. also the Malagasy people are already dressed for the cold night approaching.
However, they should have used cold, but, they protect themselves from most beautiful!

It almost looks like Toulouse with the red brick of the minims, a defiant provincial town, this tana. !!
Many
stairs cut for going to the lower town, shortcuts, but its a joyful crowd, also I should be carefully to pickpockets but
without falling into the paranno!








On each of steps stairs a real market,like a shop . seller for sold pressed
cane juice , seller of book of Malagasy / french translation , the
inevitable shoe shine, vendor of tabloids, and counterfeit
cigarettes,...
Each of my steps, I am asked, vaza here, vaza here !!! I know this is written vazaha! but already heard constantly you understand why I have reduced phonetically this word, very popular here.
At the bottom of city, it is the daily cap, at the end of avenue de l independence, 1 .30 PM
 I discovered a small attraction park , super kitschy and cute, the children of prominent neighbourhoods are there ..

still this contrast basis where rich and poor is close smoothly.
Without that it bothers anyone, except me ? can be.?
This whole African nonchalance!





I took my small habits! avoiding
the crowd .. I take my meal in a hotely, a croissant at the teahouse front of the hotel of France... I play petanque near the grave of Jean laborde, a famous stranger historically, spared by the last
Queen of the country...




I
discovered hotelys, restos streets, where a any time of the day as a
Bangkok for example, a choice of dishes are offered, the romazava,
(roumazave), stew of zebu and bredes, a sort of local spinach which is
Madagascar döner kebab in Turkey (or Strasbourg)!, ravitoto, flat pig
cooked with cassava manioc leaves.




the Malagasy of tana speak a good french, and many come from the surrounding
provinces, fleeing rural poverty, to expand, inflate the suburbs of the
capital .
Along independence avenue, to countless kids streets begging to the immobile vehicle windows, crushed by the heat. These kids are called MI 4: as miloka, bet, ivontoerana, get stoned, misotro, drink, mijanga, prostitution...




I am leaving on the most beautiful Hill, a kind of the parisian quarter Montmartre , romantic and cool fresh air on his top. I try to do a restorative NAP at the corner of a white Church...
another
day, looking for a gas cylinder, I discovered the brand new
supermarkets and other Arcade, blooming North of the city

Mada
needs this to show what it is not that poverty..



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2025-05-22

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