La RN 43 en direction d'Antsirabé

Sunday, September 15, 2013
Ampéfy, MG.05, Madagascar
Je décide de joindre Antsirabé par la RN 43 . Je suis aller au info à Ampefy , la veille , auprès des habitants, chauffeurs de minibus , si la route est bien praticable . Elle vient juste d'etre ouverte !! Quelle chance , cela m'évite de repasser par Tana et sa gare routière sud d'un autre âge. Juste les derniers 45 km sont à l'état de pistes .


Je pars très tôt d'Ampéfy, il fait encore nuit . tout le monde s'éclaire à la lampe torche . Je dois attendre une demi heure , pourtant il y a un marché sur mon parcours et de ce fait le minibus devrait se remplir bien plus rapidement .



 Enfin nous partons, ma première expérience en taxi brousse . Le véhicule s'arrete partout !! cochons et sacs de charbon de bois sont mis sur le toit. Véritable lien économique et social , ces taxis brousses ...



Nous arrivons à la première bourgade , la, se tient un marché . Il est 7 heures et je comprends vite que je vais attendre longuement que ce taxi brousse se remplisse !! car les stands sont à peine mis en place et le taxi ne se remplira que lorsque les autochtones ont effectués leurs achats ...




Par la suite , le taxi empreinte cette route en chantier . Les pelleteuses, camions bennes , tracteurs tournoient . Mais pas mal de travaux sont fait encore à la force des bras. C'est peut etre plus long mais c'est beaucoup moins chère !! De plus, pas mal d'argent est détourné par la corruption ..une vraie plaie pour le futur économique du pays .




Notre chauffeur se fait arrêter par la gendarmerie : il n' a pas ses papiers !! le bougre !! Nous restons cloué 30 minutes . Heureusement que je suis parti de bon matin ...




ensuite, je dois changer de taxi brousse. Une heure d'attente à Faratsiho . Le temps de prendre quelques photos , beaucoup d'yeux sont rivés sur moi ..et oui , c'est pas courant les touristes ici . Car nous sommes sur la RN 43 et non sur la RN 7 asphaltée . et c'est toute la différence .




J ai l'impression d'ouvrir une nouvelle voie comme Patrick Edlinger sur les falaises du Verdon ...pour les prochains touristes plus téméraires que la moyenne . Par la suite je vous donnerai pleins de tuyaux concernant les itinéraires , ça sert a cela aussi un blog ...




Mais le parcours est vraiment beau, des collines succèdent aux collines . L'animation ne manque pas : nous voila ralentis par quelques troupeaux de zébus menés, bâtons à la main, par de jeunes et hardis bouviers, pas plus hauts que les bosses de graisse de leurs bestiaux !! Ces bovidés originaires d'Inde sont de véritables colosses mais plutot lymphatiques .




En s'approchant des villages , je croise des écoliers en uniforme bleu clair qui marchent sur le bas coté et agitent les bras en tout sens pour me saluer !!   Vazahas !!


Il y a aussi les échoppes qui se suivent sur le bord de la route . Derrière leurs étals garnis, hommes et femmes vendent des sobiky (soubik) , des paniers multicolores , des pommes, tomates oblongues , bananes, mangues, papayes si coûteux chez nous mais que l'on peut acheter ici par corbeilles entières pour 1 ou 2 euros . Le marchandage est de rigueur , surtout pour nous , les vazahas !!




Le chauffeur , conciliant , s'arrête régulièrement pour satisfaire l'un ou l'autre des passagers et les genoux se couvrent de provisions du marché , embaumant le véhicule de milles parfums exotiques ...

Nous arrivons à Antsirabé, , je suis encore dans le minibus qu' une nuée de panera, les rabatteurs se ruent vers moi .





Les pousse pousse font de même !! "centre ville, centre ville " , tous savent déja où je veux aller ou presque . et non ce ne sera pas dans un hôtel routard près du marché , dans l'ex-quartier colonial , ou le pousse pousse , par la suite ,demandera une petite commision au réceptioniste !!

Mais chez Paul, mon hôte couchsurfer. Des guides m'alpaguent le temps de sortir de la gare routière ... ils sont plus ou moins agressifs : Il faut comprendre la situation , une faible fréquentation touristique due à l'éminente élection présidentielle et le racket fréquent des touristes sur la RN 7 , (au sud de l'Isalo .)




ENGLISH VERSION :


I decide to join Antsirabe by 43 RN. I go to the news in Ampefy, ask the inhabitants, minibus drivers, if the road is well practicable or not . She has just be opened!

What luck, this saves me, to go back to Tana and avoid the South bus station of another age. Just the last 45 km are like a dusty piste.


I'm leaving very early of Ampefy, it's still dark. everyone lights the torch. I have to wait half an hour, but there's a market on my journey and thereby the minibus should be filled more quickly.


Finally we leave, my first experience in taxi brousse. The vehicle will stop r everywhere! pigs and bags of charcoal are put on the roof .a Real economic and social link, these Bush taxis...


We arrive at the first village, there is a market on stage . It's 7 o'clock and I understand quickly I'll wait long this Bush taxi to fill!

because the stands are barely implemented and taxi will fill that when Aboriginal people have made their purchases...



Subsequently, the footprint taxi goes to this road under construction. The excavators, dump trucks, tractors reel. But quite a lot of work are still made by the force of arms. It may be more long but it is much cheaper! In addition, quite a lot of money is diverted by corruption...a real plague for the economic future of the country.



Our driver is arrested by the gendarmerie: it doesn't have her papers! the bugger! We wait 30 minutes . Luckily, I left early in the morning...!!



then I have to change taxi brousse. An hour wait at Faratsiho. Time to take some pictures, many eyes are riveted on me...and Yes, it's not current tourists here. Because we are on the RN 43 and not on the asphalt RN 7. and that is a huge difference.



I
have the impression to pave a new way as Patrick Edlinger on the cliffs
of the Verdon.. .for coming more adventurous tourists on the way.
Later I will give you full of tips about the itinerary , roads ..



But the course is really beautiful, rolling succession of hills. The
animation does not lack: here we are slowed by a few herds of ZeBu
Minnow, sticks in hand, by young and bold bouviers, not higher than the
bumps of their livestock fat!

These cattle, originating from India are real giants but rather lymph .



In
approaching the villages, I meet schoolchildren in blue uniform who
walk on the bottom side and wave the arms in all directions to greet me! 
and say : Vazaha ! Vazaha !


There are also food stalls which follow on the side of the road. Behind
their lined with stalls, men and women sell sobiky (soubik),
multicoloured baskets, apples, plum tomatoes, bananas, mangoes, papayas
so costly to us , which can be bought here by whole baskets for 1 or 2
euros. Haggling is the way here, especially for us, the vazaha!



The
driver, conciliatory, stops regularly to help one or the other
passengers and knees become covered by provisions of the market, full
vehicle miles exotic fragrances ...
We arrive in Antsirabe, I am still in the minibus and a swarm of panera, rush to me.




Pousse pousse , as riskshaw , do the same! and says "downtown, city centre",

 all know already where I want to go or almost and it 
will not be in a backpacker hostel near the market, in the colonial place but to Paul, my host couchsurfer.




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2025-05-22

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